Né Charles NDOMBASI LASSA, Carlyto en 1961.
Son histoire renseigne qu’il était avant tout tailleur (couturier) à Matadi (Chef-lieu de la province du Kongo Central).
Sa passion dans l’art d’Orphée se déclencha en 1978. Alors qu’il n’avait que 17 ans, le jeune Charles qui deviendra plus tard Carlyto, sera découvert par le baryton Gérard Madiata.
Quelques mois après, le fils de Lutumba Simaro va le conduire auprès de son père qui cherchait une voix admirable et mélancolique pour chanter dans son disque solo autorisé par Grand Maître Franco. C’est ainsi que son nom commençait à s’enraciner petit à petit sur la scène musicale.
Contrairement à ce que certaine opinion pense, Carlyto n’a pas été membre effectif de l’Ok Jazz, il se limitait au service du guitariste compositeur Lutumba Simaro à chaque fois qu’il avait besoin de sa voix.
Il va en 1983 intégrer l’orchestre Choc Star aux côtés de Deb’s Debaba, Defao Matumona, Djuna Djanana… ensemble avec ces monstres de la chanson congolaise, ils vont faire l’apothéose avec des morceaux comme « Riana », « Jardin de mon cœur » et «Zikondo»…
De l’orchestre Ok Jazz à Choc-stars, Carlyto Lassa a laissé ses empreintes indélébiles au travers sa subliminale voix qui reste immortelle dans les annales de la musique populaire en RDC.
Vers les années 90, le chanteur décide de s’installer en Europe, précisément à Paris où sa carrière connaîtra un temps mort.
Il enregistrera un album en solo qui portera le titre “Africa na moto”. Cette œuvre fera son bonhomme de succès jusqu’à tel point de remonter son auteur sur la scène musicale grâce au titre tel que “Makolo ya masiya”.
En lieu et place de promouvoir son disque en faisant des concerts, l’artiste préfère se tuer lui-même, en se donnant au travail des autres musiciens. Ainsi, il deviendra « requin» c’est-à-dire, un chanteur qui n’a pas une base solide en Europe, préférant prêter sa voix à d’autres musiciens en studio.
En France, Lassa Carlyto prêtera sa voix à des chansons qui sont devenus des véritables classiques comme “Ousman” de feu Mayaula Mayoni. Et les deux vont quitter la musique «populaire» pour se convertir en chantre de Dieu.
Dans sa nouvelle vie, l’ex-chanteur de Choc Star prêche même la bonne nouvelle du Christ aux païens en France.
Sur le plan discographique, «Reconnaissance» édité en 2001 est son dernier disque sur le marché de la musique chrétienne. En mars dernier, il a procédé au lancement de la vidéo de la chanson « Tala Muana na mpate ».
Il vit à Paris où il est superviseur du trafic au niveau de la Gare du Nord jour et nuit,
BIBLIOGRAPHIE