Essai d’orchestration de ‘’Ndese’’ chanson funèbre Ngombe

  • INTRODUCTION
  • Choix et intérêt du sujet

Notre travail de fin de cycle porte sur un essai d’orchestration de ‘’Ndese’’ chanson  funèbre Ngombe. Pour  rappel,  la musique funèbre,  est une composante de la musique traditionnelle qui, à l’image  de toutes les musiques de tradition orale,  est  de moins en moins considérée.

Ces musiques sont non écrites ; Ainsi la seule possibilité de les conserver,   c’est de les mettre  sur une partition. Aussi, notre constance  à ces formes de musique tirées de nos terroirs et qui font partie  de notre patrimoine culturel immatériel, dénote à suffisance une motivation scientifique de notre part.

 L’utilité est de découvrir aussi les nombreuses richesses mélodiques et rythmiques que renferment toutes ces musiques traditionnelles en général et les musique funèbres en particulier. Ces richesses doivent être étudiées scientifiquement et artistiquement au moyen de technique classiques que nous avons apprises dans le cadre des  cours d’orchestration, d’harmonie, de  composition et le solfège.

À ceci s’ajoute-le fait, que nous sommes issu de ce peuple Ngombe.  Notre souhait est d’accumuler  ses formes rythmiques, les étudier comme une science, et de contribuer à leur  développement musical. 

  • Problématique

De façon concrète, en République Démocratique du Congo, chaque cérémonie funèbre est guidée par une musique circonstancielle et fonctionnelle bien définie. C’est le cas de  « Ndese» qui,  chez les Ngombe sert de soutien et de consolation aux  familles éprouvées pendant le déroulement du deuil.

Nous observons qu’à l’ère actuelle, toutes ces musiques traditionnelles en générale et  particulièrement les musique funèbres, sont en voie de disparition à cause du désintéressant de la population, de l’influence occidentale par l’école, le livre, la radio, la télé, l’internet, et l’envol considérable des églises de réveil.

A cet effet, notre préoccupation se focalise sur la protection de ce patrimoine traditionnel de la culture Ngombe, une de nombreuses ethnies de la province de l’Equateur en République Démocratique  du Congo. Notre choix s’est porté sur la chanson funèbre « Ndese ». Elle, va nous servir  d’un essai d’orchestration, qui sera possible avec  un certain nombre de techniques musicales classiques que nous avons acquises à l’INA, qui va éveiller en nous quelques questions :

  • Est-il possible d’orchestrer  la chanson funèbre Ndese au moyen de techniques classiques apprises à l’INA ?
  •  Serons-nous en mesure de reproduire exactement sans modifier la chanson funèbre de manière classique ?
  • Est-ce qu’au niveau de l’instrumentation, de l’orchestration, de l’harmonie, du contre-point et de la fugue, faire un assemblage d’instruments classiques et traditionnels, ne fera pas perdre la beauté de la chanson ?

Voici quelques questions, auxquelles nous tenterons de répondre  tout au long de notre essai d’orchestration.     

  • Hypothèse

Face à sa nature traditionnelle vigoureuse marquée par l’oralité, la chanson funèbre « Ndese » peut être orchestrée au moyen  de techniques classiques apprises aux comme[1] : le solfège, l’harmonie, le contre-point, la composition, L’instrumentation, et fugue.

Leur mission est de diriger la recherche du travail et de toucher à son intégrité  esthétique mélodique et rythmique.

  • Méthodologie du travail

A la manière de tout intellectuel, notre étude  repose sur un essai d’orchestration de la chanson funèbre « Ndese »,  dans une approche formelle et méthodique en vue de toucher la vérité scientifique.

  • Méthode

L’abstraction méthodique est définie comme « un ensemble d’opérations mentales ou intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les prouver et les vérifié ».[2]

Pour la réalisation de notre travail, nous avons fait  recours à la méthode historique.  Comme nous l’avons défini, cette méthode nous a facilité l’analyse et l’explication des faits à l’origine et aux circonstances et fonctions d’utilisation de la chanson qui fait l’objet de notre étude.

  • Technique

Pour arriver au terme de notre travail nous avons fait usage des quelques techniques comme :

  • La technique
  • Le documentaire
  • L’interview
  • Les enregistrements audio
  • La transcription
  • L’harmonisation
  • L’orchestration
  • Délimitation spatiotemporelle du travail

 Cette chanson funèbre est d’origine Ngombe, plus spécialement une chanson exécutée dans le secteur de la Mongala, territoire de Lisala, dans la province de l’Equateur. Dans le temps, elle peut être circonscrite dans la période allant de 2017 à 2020.

  • Difficultés rencontrées
  • Subdivision du travail

Hormis, l’introduction et la conclusion, notre travail se divise en trois chapitres :

  • le premier chapitre. porte  sur l’harmonisation et les analyses, donne des informations générales sur la tribu Ngombe, traite de quelques définitions  des concepts et présente la transcription du chant funèbre Ngombe et se termine sur des analyses.
  • le deuxième chapitre. se focalise sur le développement du thème et nous donne l’effectif   de l’orchestre qui fera la cuisine de notre orchestration, ainsi que la structure de notre orchestration.
  • le troisième chapitre. a trait à l’orchestration du thème. 

CHAPITRE I : HARMONISATION ET ANALYSE

Ce première chapitre, est réservé à l’analyse et l’harmonisation du « Ndese »  chanson funèbre Ngombe. Pour  une bonne méthodologie, nous préférons commencer par la nomenclature du peuple Ngombe qui est l’objet de notre étude.

I.1. Généralités sur le peuple

Les peuples Ngombe constitue un groupe ethnique considérable au sien de la population de l’ancienne  province de l’Equateur. Et moins important en nombre dans la province orientale, on le trouve éparpille dans plusieurs province et districts de la république démocratique du Congo : la nouvelle province de la Mongala, sud-ubangi, et Equateur respectivement dans les territoires de lisala[3].

I.2. Situation géographique

La province de mongala est une province issue du découpage de la grande province de l’Equateur ; de ce fait, elle est parmi les 26 provinces de la République Démocratique du Congo.

Elle a une superficie de 82.638 km² avec une population totale de 2.374.282 habitants, la densité est de 32/ km², elle est située au nord-ouest de la République Démocratique du Congo ; bornée au nord par la province du nord ubangi, au sud par la province de l’Equateur, et la province de tshapa ; à l’est par la province de tshopo, et la province de bas uéle ; à l’ouest par la province du sud ubangi[4].

Elle est traversée de bout en bout au milieu par le majestueux fleuve Congo, baignée par les rivière lopori et bolombo au sud, la rivière mongala au nord-ouest ainsi que les rivière loeka et itimbiri à l’est.

  • Elle dispose trois territoires à savoir : territoire de bangandanga, de bumba, et de lisala. Elle compte également 13 secteurs, 168 groupements et 1.527 villages. Les coordonnées géographiques moyennes sont 2°51 latitude nord et 21°47 longitude Est, à environ 425m d’altitude.²


Source : CT 23 PIEREDD MONGALA PRODOC
Source : CT 23 PIEREDD MONGALA PRODOC

I.3. Histoire du peuple

Le père scientistes et les baptistes britanniques qui ont évangélisé la région de lisala et de ses  environs vers la fin de 1800, leurs recherches a étaient soutenus sur les travaux de Léon de saint Moulin, les Ngombe qui occupent  aujourd’hui la province de l’Equateur comme ceux de la province Orientale et de la Mongala  font partie des premiers bantous qui vivaient en bordure de forêts humides et  qui s’étaient  adaptés au milieu de la savane en s’étendant vers le sud au Cameroun et au Gabon.

Vers la fin du XVIIe siècle, ils sont venus du Cameroun  lors des grands mouvements de migration bantous partir du nord vers le sud du Cameroun suite aux conflits des chefs ethniques. Les autres feront  irruption dans la cuvette centrale vers l’an 1800, chassant devant eux plusieurs groupes Mongo jusqu’à s’installer à Bolomba ou ils ont été obligé de partager le même territoire avec d’autre mongo. L’occupation de Ngombe dans l’ancienne province de l’Equateur fut un processus de longue durée, ils sont les derniers venus dans ce territoire par rapport aux Ngbandi, Ngbaka, Mongo et surtout les pygmées qui sont d’ailleurs les premiers occupants de l’ensemble de notre territoire. Malgré leurs diversités et malgré la distance qui sépare les différents territoires qu’occupent les Ngombe  ils reconnaissent  avoir tous une origine commune et ont tous presque les même  coutumes et la culture, et ils gardent la même langue  bien entendu avec quelques nuances particulière et souvent sont vus d’un œil toujours un peu hostile par les Mongo.

 Il faut dire que les mongo, dans le passé, avaient toujours eu une opinion sévère si  par hostile sur les Ngombe. Ils sont nombreux, mais nous ne savons pas qu’ils sont tous un seul peuple, ou si ce n’est qu’un seul nom. Ils sont dans la région de Bangala au-delà de Bakanja, lisala et Bumba. Certains sont de la région de la lulonja et la lopoli, quelques-uns dans l’ikelemba d’autre vers le côté de kisangani[1]….

Ils parlent les langues de ces tribus. Beaucoup d’entre eux sont des gens de la terre, mais d’autres sont  des riverains. Les vrais Ngombe on leurs manières, ils ne ressemblent pas aux mongo, ils sont dangereux et guerriers.

I.3.1. Culture

Les Ngombe se caractérisent par une prédominance des féculents. Parmi ceux-ci, le manioc occupe une place de choix. Sa forme la plus utilisée est la  chickwangue. Les autres formes de consommation de manioc sont le fufu (farine de manioc), le ntuka (manioc moulu et bouilli), le malemba. La banane Plantin, l’igname, le riz également sont consommés mais très occasionnellement. La consommation de la viande d’élevage est très réduite.  Les principale sources de protéines d’origine animales sont constituées par les produits de chasse, de pêche et par les chenilles et les insectes, la consommation presque quotidienne de légumes se limite au pondu (feuille de manioc). Les Ngombe sont des consommateurs potentiels de l’alcool, il faut reconnaitre que dans les temps, les hommes, les femmes et surtout les enfants se promenaient à moitié nu. Ils portaient  du raphia dans  la partie inferieur comme pour cacher le sexe et la partie supérieure restait tout nue. Les seins des femmes se livraient au spectacle des yeux[2].          

I.3.2.  Langue

Mis à part les deux langues répandues dans  la province, le français, langue officielle, et le lingala, langue nationale, tous parlent « lingombe », on y trouve les groupes  linguistiques qui ont quelques particularités prosodique et encore l’accentuation du substrat maternel qui les différencient. C’est ainsi qu’ainsi y trouve : les yumba les Mosweya, les Doko et les Mbenja. Selon qu’ils se trouvent de l’autre rive du fleuve Congo ou encore plus proche du peuple mongo. Il faut dire qu’ici, le lingombe a subi certainement le brassage linguistique au fil du temps de vivre ensemble avec d’autres peuplades[3].

I.3.3  Croyances

Les ngombe sont  croyants, ils croient à l’existence d’un vrais Dieu suprême,  le créateur de toute chose visible et invisible celui qui décide sur les humains, comme les divers peuples de l’Afrique noire, baignent dans l’univers de croyances multiples qui englobent à la fois la reconnaissance d’un dieu unique (monothéisme) et la persistance des esprits des ancêtres et des esprits de la nature.

Il faut recourir à eux pour avoir vie et protection. La croyance à la magie et à la sorcellerie implique, pour leur part, la pratique de comportements déviants, poussant les hommes à recourir aux fétiches et aux féticheurs. Dans la mesure où toutes ces croyances et toutes ces pratiques sont semblables, l’analyse des convictions des groupes les plus importants suffit à fournir une vue d’ensemble[4].

I.3.4.  Musique

Chez les Ngombe, ont une identité culturelle spécifique à eux en ce sens que, la musique et la dance sont étroitement liées à  leur vécu quotidien. Dans leur culture, chaque musique est significative est liée à leur vécu quotidien, nous relèveront ici  quelques types de musiques  traditionnelle qui ont marqué l’histoire et la culture de ce peuple. Ainsi, on peut retenir :

Le Ikpeti : c’est un genre de musique sacré ayant pour objet soit la commémoration du gardien de coutumes disparu, soit pour faire honneur à une personne de grande valeur, un dignitaire de la vie. Il faut signaler que cette musique est obligatoirement accompagnée d’un sacrifice qui, dans le passé,  consistait à égorger publiquement un esclave à nos jour ce sacrifice est remplacé par la chèvre[5].

Le Manku : c’est un genre de musique de réjouissance pour se souvenir d’un bien fait qui arrive dans la famille. Elle est chantée uniquement par les femmes.

Notons qu’après avoir travaillé toute la journée, pour se divertir, les Ngombe au village se réunissaient souvent et en exécutant des pas de danse. Le sport, il jouait à la lance au javelot, a la course aux pirogues et à la lutte.

I.4. Quelque instrument de musique Ngombe

Les Ngombe sont des fabricants des instruments traditionnel et folkloriques de musique on y trouve comme[6] :

  • Mbonda : (tam-tam)  grand tambour à peau jouant le rôle  de la basse classé dans la classe de membranophones
  • Ndundu : le moyenne tambour à peau jouant le rôle du rythme en second lieu de la classé de membranophones
  • Mongungu : (lokole)
  • Mopaté ou mondulé : (corne d’antilope)  
  • Mokembe : (le gong)
  •  Ngombi : (sansza)

I.5. Définition de concepts

  • l’orchestration :

C’est un art d’écrire pour l’orchestre, de combiner les sonorités propres à chaque instrument en tenant comptent de leurs possibilités[7].

  • L’instrumentation :

C’est une attribution à un instrument précis de l’exécution d’une phrase ou d’un morceau musical.

  • L’harmonisation :

C’est une organisation verticale de sons, science de la disposition et de l’enchainement des accords[8].

  • Un accord :

C’est ensemble de sons entendus simultanément pouvant donner lieu à une perception globale identifiable[9].

  • La dissonance :

C’est un rapport de deux ou plusieurs sons simultanés, ressenti comme produisant une tension applet détente[10].

  • La consonance :

Oppose : c’est un intervalle entre deux sons qui semblent sonner ensemble sans conflit[11].

  • Le contrepoint :

Est la technique de composition consistant à écrire, par rapport à une mélodie donnée ou plusieurs autres parties qui se super posent[12]

  • La fugue :

C’est une pièce qu’utilise le contrepoint, sans structure prédéterminée, fondée sur un travail imitatif à partir d’un thème[13].

  • Le thème :

C’est une signature, une idée importante sur le quel et fonde une œuvre[14].

  • Un motif :

Est définie comme une idée musicale non terminent.

  • La phrase :

Est définie comme une ligne mélodique ayant une idée complète.

  • Une mélodie :

Est un déroulement  de sons, l’enchaînement de note musicale.

  • Le timbre :

L’un des cinq paramètres déterminant l’identification d’un son les quatre autres étant la hauteur, la durée, l’intensité, et la localisation dans l’espace.

  • La texture :

Un nuage de sons, elle désigne donc un ensemble sonore dont la perception est synthétique

I.6.  Transcription et harmonisation

I.6.1. Transcription de « NDESE » chant funèbre NGOMBE

  1. Mélodique

2. Rythmique

  1. Textuelle

ndese oh oh oh 2X,  ndese oh oh oh, ndese mbuela mbuesa no

I.6.2. Harmonisation du chant

C’est une organisation verticale de sons, qui nous permet à bien identifier les accords utilisés dans cette chanson funèbre. Ainsi que l’harmonie de notre chant.

I.6.3. Analyse

  • Mélodique

Notre chanson appartient à une succession de sons, qui nous aidera à trouver les éléments nécessaires pour analyser notre mélodie. Ses éléments sont :

  • La tonalité : la mélodie est écrite en sol majeur
  • La mesure : est binaire quatre temps (c) ayant quatre mesures
  • L’échelle tonale : elle est pentatonique dans  l’ordre de : Sol, La, Si, Do, Ré   

L’ambitus : est d’une quinte juste.

  • Nom : quinte
  • Qualification : Just
  • Composition : 3tons et 1/2ton

La structure mélodique

La structure qui appartient à notre mélodie (thème) est une phrase qui contient quatre mesures dont la composition est de deux propositions (ouverte et ferme) ou périodes (l’antécédent et conséquent) qui donnent quatre  motifs dans lequel nous retrouvons huit cellules mélodiques.

La phrase

Notre phrase a deux propositions qui sont :

Ouvert appelée antécédent

Fermé appelé conséquent. Voici notre phrase.

CHAPITRE II DEVELOPPEMENT DU THEME

Dans ce deuxième chapitre, nous essayerons de répondre techniquement à la question de notre problématique.

II.1. Les techniques de développement

Nous  allons procédés par un prolongement de notre thème principal avec des outils de composition, ce qui nous aidera à produire l’œuvre d’une manière largeur, contenant un nombre de mesure beaucoup plus important que le thème principal.

En bref, nous précision que les technique des compositions vont  présidés au développement du thème

II.1.1.  Présentation

Voici le thème principal 

   

I.1.2. Inverse

Voici les inverses du thème

                  Thème inverses

Inverses rétrograde

II.1.3 rétrograde

Voici les rétrograde du thème

Inverse rétrograde

II.1.4. réduction

Voici les thèmes réduits ainsi que son différent développement  

Inverses réduit

Rétrograde réduit

Inverse rétrograde réduit

Rétrograde inverse réduit

II.1.5. réduction double

Voici les thèmes réduits au double ainsi que ses différents développements réduits au double.

Rétrograde réduit au double

Inverse réduit au double

Inverse rétrograde réduit au double 

Rétrograde inverse réduit au double

II.1.5 augmentation

Voici les thèmes augmentés ainsi que ses différents développements

Thème augmenté

Instrumentation

Les instruments de cette œuvre est  attribuée à un group réduit de huit (8) instruments dont : la flute, clarinette, la trompette,  le violon I, le violon II l’alto, le violoncelle, la contrebasse.

II.2.1. Le violon

C’est un instrument de musique à cordes frottées, constitue de 71 éléments de bois colles ou ensemble les un aux autre, il possède quatre cordes accordées à la quinte, que l’instrumentiste, appelé violoniste, frotte avec archet ou pince avec l’index ou le pouce (en pizzicato).[1]

La tessiture usuelle : 

II.2.2. L’alto

Il fait partie  de la famille des instruments à cordes frottées. Il est très semblable au violon, mais il est plus grand, plus épais et plus grave (d’une quinte). Sa gamme de fréquences fondamentales va de 128Hz à 2600Hz.[2]

 La tessiture usuelle :

II.2.3. Le violoncelle

Le violoncelle est un instrument à cordes frottées (mises en vibration par l’action de l’archet) ou pincées (le pizzicato) de la famille des cordes frottées, qui compte aussi l’alto et la contrebasse. Il se joue assis et tenu entre les jambes ; il repose maintenant sur une pique escamotable, mais fut longtemps joué posé entre les jambes, sur les mollets ou sur la poitrine. Ses quatre cordes sont accordées en quintes : dosol et la (du grave vers l’aigu), comme pour l’alto. Le violoncelle est accordé une octave en dessous de ce dernier, soit une douzième (une octave plus une quinte) en dessous du violon. C’est l’un des instruments ayant la tessiture la plus grande.[3]

La tessiture usuelle :

II.2.4. La contrebasse

La contrebasse est un instrument grave de la famille des instruments à cordes. La contrebasse est le plus grand (entre 1,60 m et 2,05 m) et l’un des plus graves instruments de cette famille. À la différence des autres instruments de la famille (violon, alto, violoncelle), qui s’accordent en quintes, elle s’accorde aujourd’hui en quartes (Mi, La, Ré, Sol, du grave à l’aigue), essentiellement pour des raisons de facilité de doigté. Elle peut se jouer en frottant les cordes avec l’archet (Arco) ou en pinçant les cordes avec les doigts (pizzicato).[4]

La tessiture usuelle :

II.2.5. La flûte

La flûte traversière est un instrument à vent  de la famille des bois. La flûte traversière partage avec les instruments de la famille des flûtes, la méthode de production du son : l’air soufflé est mis en vibration par un biseau disposé à l’embouchure.[5]

La tessiture :

II.2.6. La trompette

La trompette est un instrument de musique   de la famille des cuivres clairs. Elle est fabriquée dans un tube de 1,50 m de long comme le cornet. Le métal utilisé pour fabriquer la trompette est le laiton (en moyenne 70 % de la trompette est fabriquée avec du laiton). Pour en jouer on utilise des pistons, ainsi que de l’air (colonne d’air).[6]

La tessiture :


[1] GEORGES SZZELL, technique du violon, Ed. L’iconoclaste, paris, 2010. P.47.

[2]https://fr.wikipedia.org/wiki/Instrument_a cordes frottées

[3]https://fr.wikipedia.org/wiki/Instrument_a cordes frottées

[4]https://fr.wikipedia.org/wiki/Instrument_a cordes frottées

[5]https://fr.wikipedia.org/wiki/Instrument a vent

[6]https://fr.wikipedia.org/wiki/Instrument a vent


[1] H.Bursseurs, les peuples  de l’être Congo-Ubangi Ngbadi, Nybaka, Mbandja, ngombe, et Gens d’eau) 1958

[2] www.congo autrement.com

[3] Fr.m.wikipédia.org (1908)

[4] La flore-du-Mongala, www.congo autrement.com

[5] Fr.m.wikipédia.org (1908)

[6] J.S. Olson, the peoples of Africa, 1996, P.434

[7] Ass. Héritier MAYIMBI, Note du cours d’Orchestration  G3 Musique, INA, Année 2019-2020

[8] Ass. Honoré Diakanua, Note du Cours Harmonisation G2 Musique, INA, 2018-2019

[9] C.T. MBEMBILA M.,Note du Cours Théorie Musicale G3 Musique, INA, 2019-2020

[10] A.De NHAUSER, Livre théorie Musicale

[11] Idem

[12] Idem

[13] Idem

[14] Ass. Héritier MAYIMBI, Note du Cours d’Audition Musicale, G2Musique, INA, 2018-2019


[1] C.T. MANIMBA, Notes de  cours de recherche scientifique », année 2018-2019, INA inédit 

[2] www.inrp.fr Henri MARION pi (édition de 1911)

[3] Fr.m.wikipédia.org (1908)

[4] CCrdc.org Prov.de Mangala

Un commentaire sur « Essai d’orchestration de ‘’Ndese’’ chanson funèbre Ngombe »

  1. Je ne savais même pas que la musique Ngombe était écrite. Je vous encourage dans vos recherches et vous prie de me faire parvenir par ma boîte mail vos prochaines publications.

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