Quand précisément le 19 mars 1950 ce jeune venu de Brazzaville, atterrit à Kinshasa, après avoir été membre du groupe Victoria Brazza de Paul Kamba, ce fut une énorme surprise. Eboma possède un timbre de voix admirable, une technique vocale exceptionnelle et une invention qui avait fait l’admiration des meilleurs instrumentistes de la Maison Opika comme : Isaac Musekiwa, Albert Taumani, Gobi et Charles Mwamba « Dechaud » qui l’on accompagné dans ses chansons à Succès comme « O mboka Faignond », « Dit Ebo », « Lobi samedi », « lingomba ya fière »….etc.
Remarquable chanteur solo, l’œuvre d’Eboma a été influencée par les chansons populaires de la tribu « mbochi » conçues dans la forme moderne. Ce qui était un exploit à cette époque Il s’était imposé d’ailleurs comme l’un des tous premiers jeunes brazzavillois qui a su mettre en relief les divers aspects de son talent de compositeur, subtil et constamment original. L’écrivain congolais Sylvain Mbemba lui a attribué le titre de « Bourvil congolais », notamment pour ses intonations semblable au chanteur français Bourvil.
Revenu à Brazzaville en 1970, il est admis comme présentateur à Radio Congo où il donne le meilleur de lui-même en brossant le tableau étonnant de l’anthologie de la musique congolaise. Il meurt en Août 1972 entre les siens notamment l’Union des Musiciens Congolais (UMC) qui lui rendit un hommage bien mérité.
Pour ce qui n’ont pas connu le vieux Ebo. Il avait joue au temps de Cercul Jazz. La musique, il la jouait entre les deux rives du fleuve Congo.
Si j’ai eu cette sensation de vous parler de Vieux Eboma, ce n’est pas par plaisir. Peut-etre que chacun de vous le savait deja que Vieux Ebo fut aussi un bon animateur a la » voix de la Radio Congo. Et si je ne me trompe pas, il aimait animer une autre emission qui avait pour titre « Ba bangues ya Brazza » (les vieux de Brazza ou encore Ba sala Kala).
J’ai plus beaucoup admire le vieux Ebo dans sa chanson: « Cherie ya violette ». En fin de compte « Ba cheries Violettes » etait un groupe compose de plus belles femmes de brazza. Donc ce fut un club de femmes.
Eboma chantait la femme, et sans oublier de vous dire qu’il chantait les scenes de la vie courante entre les deux capitales: Kinshassa et Brazzaville.
Clément Ossinondé