Né en 1955, à Inongo, province du Maï – Ndombe, République Démocratique du Congo. Le chanteur et chef d’orchestre de Soukous, Bongo Man, est le neveu du célèbre auteur-compositeur-interprète zaïrois Jean Bokelo, qui a contribué à encourager …
Il est devenu le chanteur de l’Orchestre Belle Mambo en 1973. Sa carrière solo démarre pourtant seulement après son arrivée à Paris en 1979, où sa musique intègre le zouk (un genre musical originaire des Antilles françaises). Ses premiers albums solo, Iyole sorti en 1981 et Djessy en 1982, sont alors des hits.
Il est connu pour avoir modifié la structure du style musical soukous. L’approche précédente était de chanter plusieurs couplets pour finir la chanson par un solo de guitare. Kanda Bongo Man révolutionne le genre en encourageant les solos de guitare après chaque couplet mais parfois également en début de chanson. Ceci donne naissance au rythme de danse « Kwasa Kwasa » où les hanches avancent et reculent, tandis que les mains se déplacent en suivant les hanches.
L’homme qui à lui seul a donné au monde la danse contagieuse Kwasa Kwasa ; Kanda Bongo Man est l’une des stars les plus connues de la musique du monde et l’un des premiers pionniers de la musique soukous africaine.
Défendu par John Peel et Andy Kershaw à la fin des années 80, il a développé une énorme base de fans fidèles et a été une figure clé dans l’introduction de la musique africaine et mondiale dans le grand public.
Sa musique a toujours été motivée par l’optimisme et le bonheur, et ses performances exaltantes sont des combinaisons rapides et passionnantes de musique de danse et de mouvements de danse profondément ancrés dans la tradition congolaise.
Comme le dit le célèbre dicton – « Si Kanda Bongo Man ne vous donne pas envie de danser, appelez une ambulance. Tu es mort. »
Avec sa rumba accélérée et colorée au zouk de base (quand ce n’est pas au zouk-love !, sirupeux en diable), Kanda fabrique des tubes. » Très tôt, explique Kanda Bongo Man, le Zaïre a disposé d’une radio puissante, de studios d’enregistrement. Les Français avaient amené la biguine. Puis vint la musique cubaine, la salsa. Dans les années 50, l’Afrique de l’Ouest vivait au son de l’afro-cubain. Rochereau et Franco ont introduit les guitares électriques et la langue lingala. La rumba est longtemps restée une musique lente, chaloupée. En forçant le rythme, en ajoutant des percussions à la batterie, nous avons créé le soukous. «
En 1990 il fut expulsé du Kenya manu militari une heure avant le concert : officiellement, l’église catholique avait entamé une campagne anti-soukous, officieusement le président Daniel arap Moi supportait mal qu’un chanteur raffle la » une » des journaux à un moment politique délicat. Aux alentours du stade, on avait frisé l’émeute. Kanda n’est pas revenu au Kenya depuis, tout comme il a déserté Kinshasa il y a treize ans, poussé par la dégradation de la situation économique et politique. Kanda Bongo Man » vit à Paris et travaille ailleurs.
Bonjour, j’aime beaucoup Kanda bongo man depuis les années 90 ou il venait en Cote d’ivoire. Y’a quelque chose que j’aimerais savoir sur lui, combien d’enfants a t il?