Marie-Claire Mboyo « Mbilia Bel » est née à Kinshasa le 30 août 1959. Son père, Mbala Mbondo dit « Louis XIV”, était déjà un amoureux de la musique, célèbre danseur de la charanga à Bumba, dans la province de la Mongala. La mère de Marie-Claire s’appelle Mboyo Mbilia.
A l’âge de 10 ans, Mbilia Bel était déjà attirée par la musique et n’a pu opposer la moindre résistance pour s’y laisser emporter. Au cours d’une longue entrevue en sa résidence du quartier Bon Marché dans la commune de Barumbu, elle déclarait que c’est la togolaise Bella Below, en tournée au Zaïre en 1969, qui l’avait marquée de sa voix charmante envoûtante. Depuis, Mbilia avait pris l’option non seulement de chanter comme elle, mais aussi devenir une grande star féminine de la musique africaine. Mbilia s’appliquait bien à l’école. Elle a fait 6 années primaires et quelques années des Humanités qu’elle n’a pas terminées, avait-elle confié.
En 1976 – elle a 17 ans -, Mbilia suivait un communiqué radiodiffusé qui annonçait que la chanteuse Abeti Masikini recherchait des choristes pour son groupe. Elle sauta sur l’occasion, d’autant plus que choriste, elle l’était déjà à la paroisse catholique du quartier 12 dans la commune de Ndjili. Après un test concluant, elle est engagée dans le groupe de la « Tigresse aux griffes d’or », ainsi qu’était surnommée Abeti Masikini. Deux ans après, des danseuses quittent en masse le groupe laissant ainsi des vides à combler. Abeti découvre ainsi Mbilia qui abandonne le micro en faveur de la chorégraphie. Elle s’y prend tellement bien que l’auteure de Likayabu et patronne du groupe en fait sa danseuse principale. Quelques mois après, Mbilia quitte « Les Redoutables » (c’est le nom de l’orchestre de la Tantine Abeti) et décide de ne plus rien faire, pendant un an.
En 1979, Abeti se souvient de Mbilia Bel qu’elle va personnellement chercher à Ndjili, chez ses parents. Mbilia regagne « Les Redoutables » et reprend sa place de danseuse principale. Pas pour longtemps car, elle brisera encore la chaîne…En 1980, Marie-Claire Moseka pense reprendre ses études. Elle s’en va s’inscrire dans une école à la Gombe pour une formation en secrétariat de direction. Tout se passe bien jusqu’à la mi-‘81, lorsque le célèbre chanteur Sam Mangwana lui proposer d’accompagner l’orchestre Bo-Bongo pour quelques concerts. La jeune femme mord à l’hameçon. Au cours d’une tournée au Shaba, actuellement Katanga, Mbilia s’estime floué. Elle « cochonnée », dit-elle. Et décide cette fois mettre un point final à la carrière musicale.
L’homme propose, Dieu dispose… Pendant que cette artiste innée usait ses savates sur le chemin d’un centre de formation à la dactylographie et à la sténographie, Michel Sax, saxophoniste de l’Afriza du Seigneur Tabu Ley, lui propose de remplacer les « Yondo Sisters », deux sœurs, danseuses et chanteuses, qui viennent de quitter le groupe.
Afrisa International.
Mbilia oublie sa décision de ne plus faire de la musique. Rochereau l’accueille à bras ouverts, mais la soumet à un test au chant et à la danse. Mbilia épate le patron de l’Afrisa qui n’hésite pas à l’embaucher. Il la rebaptise, séance tenante, du surnom de « Mbilia Bel ».
Sa première chanson avec Afrisa, publiée au début de 1982 est Mpeve Ya Longo, ce qui signifie Esprit Saint en kikongo. C’est une chanson émouvante sur la violence conjugale. Dans la chanson, M’bilia chante le rôle d’une femme abandonnée par son mari et qui doit élever seule ses enfants. La chanson était très populaire, surtout parmi les femmes au Zaïre.
Avec Eswi Yo Wapi, sortie en 1983, c’est le début du succès. La chanson remporte le prix de la meilleure chanson de l’année 1983 au Zaïre et M’bilia Bel remporte le prix du meilleur nouvel artiste. Elle participe aussi à plusieurs autres chansons cette année-là, comme Lisanga ya Bambanda de Tabu Ley, Faux pas et Quelle Méchanceté de Dino Vangu.
Vers le milieu des années quatre-vingt, Mbilia Bel épouse Tabu Ley. Ses chansons dominent la scène. Parmi elles, Mobali na ngai wana, chanson composée par Tabu Ley et Roger Izeidi, est une adaptation d’une chanson traditionnelle en kikongo. Dans la chanson, M’bilia Bel fait l’éloge de son mari comme étant beau et réussi et insiste sur le fait que, même s’il a la possibilité de choisir l’une des belles femmes de Kinshasa, il l’a choisi elle. D’autres chansons ont un gros succès comme Balle à terre et Bameli soja.
En 1987, Tabu Ley a recruté un autre artiste féminine pour accompagner M’bilia Bel, Kishila Ngoyi, connue sous le nom de Faya Tess. C’est avec cette nouvelle gamme qui Afrisa entrepris une tournée en Afrique de l’Est, au Kenya, en Tanzanie et au Rwanda. À leur retour à Kinshasa, des rumeurs commencent sur un désaccord entre Tabu Ley et M’bilia Bel. Apparemment Mbilia Bel n’a pas été trop heureuse de l’émergence de Faya Tess. Tous deux ont nié publiquement avoir de problèmes.
M’bilia Bel quitte le groupe à la fin de 1987 et se lance dans une carrière solo accompagnée du guitariste Rigo Starr Bamundele. Son premier album avec Rigo Starr s’intitule Phénomène et obtient un énorme succès à Kinshasa comme à l’étranger. Les versions ultérieures telles que Yalowa et Désoléont rencontré un succès limité.
Discographie
- 1983: Eswi Yo Wapi
- 1983: Faux Pas
- 1984: Loyenghe
- 1984: Boya Ye
- 1985: Keyna
- 1985: Ba Gerants Ya Mabala/Paka Wewe
- 1986: Beyanga
- 1987: Contre Ma Volonte
- 1988: Phénoméne
- 1991: Bameli Soy
- 1991: Désolé
- 1993: Ironie (avec Rigo Star)
- 1997: Yalowa
- 1997: Exploration
- 1999: 8/10/Benedicta/8/10
- 2001: Welcome
- 2003: Boyaye
- 2004: Belissimo
- 2011: Queen
- 2013: Panthéon
- 2014: Royaume
- 2015 Panthéon
- 2017: Signature
De part son talent moi en tant que jeune sénégalaise suis frappée par sa modestie, sa générosité. Dieu protège la, accorde la une longévité dans la santé, la joie, le bonheur plus de prospérité car elle partage. Une pluie de grâce sur elle.❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️
Dans biographie de mbilia bel, mbilia bel avait son coach un garçon de même âge que lui, ce garçon avait joué un grand rôle pour l’épanouissement de mbilia bel. C’est lui qui a fait que mbilia bel s’intègre chez abeti masikini. C’était la personne de Roger Mangbau. C’est lui l’auteur de la personne de mbilia bel. Ils étaient inséparables. Pourquoi l’oublier dans sa biographique ? Il est difficile de changer l’histoire. Roger Mangbau était son guide. Il encadrait sa petite soeur mamie mangbau qui est en france et mbilia bel. La première voyage de Marie mboyo à l’extérieur du pays était en angola avec Sam Mangwana. Histoire ne peut être changé. C’est ça la vérité. Au Quartier 12 dans la Commune de N’djili. On connaît que l’orientation de mbilia bel était aux mains de Roger Mangbau. Même Zacharie Bababaswe le sait. C’est ne pas de la polémique, Mbilia bel connait