Né à Kinshasa le 25 novembre 1974, fils de papa Johny Kunguniko et de maman Madjo Marie-Thérèse Ibi tous deux décédés, il est le 5ème d’une famille de huit enfants dont 3 garçons et 5 filles.
Natif de barumbu, Il a été élevé par maman Bolemba Lucie Mbunza sa tante maternelle à Ndjili quartier 9, Avenue Kiesse n°11, illaisse une femme et 4 enfants. Babia est une déformation de Baby Serge Ndonga, en kikongo signifie Zala, à cause de la voix ténor.
Shokoro est un terme usité par Babia pour qualifier toute défaillance et ses amis du quartier latin l’avaient surnommer ainsi.
Il a fait ses études primaires à l’école Catholique Saint Gérard à Ndjili, ses études secondaire à l’école Catholique Malako (le cycle d’orientation) puis à L’ITC Ngandu de Kimbanseke en 3ème des humanités commerciales; son ami du quartier Jules Fofana Kisoka l’initia à la musique et l’introduit dans la chorale de the way dénommée « the gospel » Man Monama un de ses aînés l’amena à l’orchestre yoka choc du quartier 7 à Ndjili avec Manda chante comme chef d’orchestre.
Dans choc bantou l’orchestre fondé par un guitariste de yoka choc Aubin Makusa il fut enrôlé comme chanteur ténor.
Le président Fano le recruta dans son orchestre « Taz-Junior » où Japonais jouait la guitare solo, Fifi Mofude créa Choc sans rival l’orchestre dans lequel Babia donna une prestation remarquable avant d’évoluer dans le Quartier Latin de Koffi Olomide là où il composa sa première chanson « Amen ».
Après une escapade chez Bozi Boziana dans Anti-Choc, puis chez Jolino et son ensemble. Il renoua avec quartier latin d’organiser son propre groupe. Il quitta le pays pour l’Angola où il évolua dans la musique et il a laissé un album au nom de « Vrai Moment ».
Koffi Olomide, qui venait alors à peine d’abandonner la carrière solo pour mettre sur pied un ensemble musical, a découvert en Babia un ténor talentueux. Vite, la nouvelle recrue s’impose aux côtés d’un grand baobab de la musique de l’ex-Zaïre. Une fierté qui a fait que le natif de la commune de Barumbu puisse défendre son président à chacune de ses sorties à la télé. Il deviendra même le bras droit de Koffi à telle enseigne que les autres musiciens de Quartier latin lui devaient du respect pour trouver une place au sein de l’orchestre.
Son premier voyage aux Etats-Unis et à l’extérieur du pays avec le Quartier latin lui a donné l’occasion de placer une chanson dans l’album « Magie ». Le tube « Amen » introduit par lui-même le patron de l’orchestre a propulsé Babia Ndonga au devant de la scène musicale. Et depuis, il ne composera plus, mais s’illustrera dans les vocales ponctuées d’un ténor séduisant. Il prêtera à plusieurs reprises sa belle voix ténor dans plusieurs compositions de Koffi Olomidé.
18 ANS DE SERVICE CHEZ KOFFI
Le « mariage » entre Babia et Koffi a quelques fois connu des zones des turbulences. Babia Ndonga, dont certains comportements ne plaisaient pas à son patron, a été plusieurs fois suspendu pour méconduite et finissait toujours par réintégrer l’orchestre avant de tourner définitivement le dos à Koffi Olomide après dix-huit ans de service.
La page Quartier latin enfin tournée, Babia Ndonga disparaîtra pendant plus de quatre ans avant de faire « le come back » dans le monde musical en 2012. Annoncé tantôt au Wenge BCBG ou chez Werrason, « Shokoro » décidera de faire carrière solo à l’instar de ses « jeunes » collègues Fally Ipupa, Ferré Gola… annonçant même un album qui devait connaître la participation de Fally Ipupa.
Difficile pour le cet artiste de retrouver ses marques des années 90. Le marché est tellement saturé que Babia Ndonga se décidera de s’expatrier en Angola depuis plus d’une année.
Il y trouva la mort le 08/10/2014, laissant une veuve Manicke et Quatre enfants dont l’artiste Prince Babia et sa dépouille fut rapatriée en République Démocratique du Congo à Kinshasa le 19 octobre 2014.
KK