La veuve de feu Papa Wemba, Marie Rose Luzolo a saisit la Brasserie de Limonaderie et Malterie (Bralima) pour demander le retrait du nom de son défunt mari à leur campagne publicitaire.
À travers une correspondance adressée au directeur général de cette société brassicole, « Maria Rosa » telle que l’a surnommé Papa Wemba de son vivant s’attaque au concert de Bana Viva, un groupe des anciens acolytes de Viva La Musica entre autres Bendo Son, Pompon Miyake, Apocadero et bien d’autres. Ces derniers utilisent le nom de « Nkuru yaka » pour promouvoir leur concert produit par la Bralima.
Voulant à tout prix diriger l’orchestre de son défunt mari Papa Wemba, alors qu’elle n’est pas musicienne, Marie Rose Luzolo éprouve du mal à faire rayonner Viva la Musica.
Jalouse, elle se tourne désormais contre ceux qui n’ont pas accepté son leadership au sein de l’orchestre, en particulier Bana Viva.
Cependant Papa Wemba est un pseudonyme. Le pseudonyme ne bénéficie pas de la protection du nom patronymique, comme un nom de famille courant.
Toutefois, il pourra être protégé par le droit d’auteur s’il est particulièrement original. En pratique, il est toutefois rare que cela soit le cas, l’originalité nécessitant un véritable apport créatif. Il n’est donc pas raisonnable de se limiter au simple droit d’auteur à ce titre.
Il est plus habile d’envisager de déposer le pseudonyme en tant que marque, en application du Code de la Propriété Intellectuelle, qui indique que le pseudonyme fait partie des signes pouvant être enregistrés auprès de l’INPI.
Celui-ci bénéficierait alors de la protection accordée à toutes les marques, ce qui permet de lutter contre la contrefaçon et tout autre usage non autorisé du nom.
« Mama Rosa », demande à la Bralima d’enlever toutes ses banderoles dans la ville endéans 48 heures à date de ce jour, sinon elle saisira la justice contre le groupe Bana Viva et tout autre usurpateur en cas de récidive.
Avec ScoopRDC