Kinsuka: Un homme poignardé à mort par son épouse, Sarah Nsimba

Un père de famille, âgé d’une cinquantaine d’années, était retrouvé mort, poignardé dans la nuit en juin 2023, après une une longue dispute avec sa femme.
Selon de témoins oculaires de cet événement ( les enfants, voisins et consorts), le drame s’est produit aux environs de 22h, de suite d’une dispute conjugale entre la victime et sa compagne.

        Des injures publiques seraient la cause principale de cette tragédie qui avait conduit Honoré Mulumba à la mort. Tout en étant dans un état d’ivresse, l’homme a été indifférent envers sa femme et n’a pas su gérer ses émotions à l’égard de cette dernière.
La même source indique qu’après avoir tué par sa propre épouse, le corps sans vie de la victime a été exposé le long de la grande route, non loin d’un pont, à Binza Pompage, sur la route qui mène à Kinsuka Pompage.
Pour l’heure, la Police nationale congolaise a entamé des enquêtes. La femme présumée criminelle répondant au nom de Sarah Nsimba est aux arrêts.
Il est à noter que le cimetière de Kinsuka Pompage est non loin du lieu de crime.
Au cours de l’audience qui est passée le vendredi 18 août 2023 devant le tribunal de paix de Ngaliema, les avocats de l’incriminée, Sarah Nsimba, ont plaidé coupable. Mais ils ont demandé au juge des céans de tenir compte des circonstances atténuantes. En clair, la femme est une mère de deux petits  enfants. Le dernier est un bébé de 6 mois. Elle subissait tous les jours des coups de poings au ventre de la part de son défunt mari, alors que c’est une femme qui venait de donner naissance par césarienne. Elle a subi un traitement inhumain de la part de son défunt mari. Elle n’a jamais été heureuse dans ce mariage.
Ce n’était pas dans ses intentions de tuer son mari car c’était le père de ses enfants malgré son irresponsabilité. C’était plutôt une façon pour elle de se défendre des coups qu’elle avait reçu de ce dernier.
D’après l’organe de la loi, aucune raison ne peut justifier l’acte posé par la prévenue Sarah Nsimba vis-à-vis de son défunt mari. Elle était libre de le quitter tout bonnement si réellement rien n’allait plus entre eux au lieu de lui ôter la vie. Il a requis 20 ans de SPP à l’égard de Sarah Nsimba.
Le tribunal a pris en délibéré cette cause et  promis de rendre son verdict dans le délai de 7 jours, soit le 15 septembre 2023.

LePhare

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