Suite à la publication d’un article sur. la.page Facebook « Histoire du Sport Congolais » qui le met en cause, le père de Giannelli Imbula a souhaité exercer son droit de réponse. Il nous a contactés pour exprimer son mécontentement et rétablir sa vérité, tout en réglant ses comptes avec son fils.
1. « Si les fans du foot se font tromper, c’est à cause de vous. »
Willy Ndangi déclare : « Histoire du sport congolais, cessez d’écrire des mensonges à mon sujet. Si aujourd’hui les passionnés du football congolais sont induits en erreur, c’est à cause des histoires que vous inventez. Imbula a menti sur son propre père, et en tant que professionnels, vous auriez dû faire preuve de discernement. Un footballeur professionnel peut voir sa carrière ruinée par une mauvaise gestion de ses banquiers, de ses proches ou par un divorce, mais un père ne saurait souhaiter l’échec de la carrière sportive de son fils. Lorsque j’ai entendu Imbula, j’ai regretté qu’on ne lui ait pas posé les questions adéquates pour comprendre comment un père pourrait détruire la carrière professionnelle de son enfant. Je pensais qu’un jour, un autre journaliste congolais rectifierait ses propos. Or, voilà que vous, Histoire du Sport Congolais, reprenez une information erronée et déformée concernant Imbula. »
2. « Ancelotti et le Real Madrid ne voulaient pas recruter Imbula. »
Willy Ndangi poursuit : « À l’époque, Carlo Ancelotti m’avait invité, moi le père d’Imbula, non pas pour recruter mon fils la saison suivante, mais pour me dire que si Giannelli progressait dans trois ou quatre ans, il deviendrait son joueur favori. Si vous vérifiez, en 2015, Ancelotti est parti au Canada pour une opération d’un cancer du poumon et a été remplacé par Zidane. La polémique est née de la photo que j’avais prise avec Ancelotti, mais c’est grâce à cette photo qu’il a signé au FC Porto pour 20 millions d’euros. Ce transfert a permis à Marseille d’éviter la faillite et de sauver le club de la crise. Sans cette photo, Porto n’aurait jamais recruté Imbula et Marseille serait descendu en Ligue 2. »
3. « Grâce à moi, il a joué au football car j’ai triché pour le faire jouer. »
Willy Ndangi affirme : « Imbula a terni et sali mon image. Lorsqu’il avait quatre ans, je le faisais jouer sous la licence d’un jeune Sénégalais, en complicité avec le club de quartier d’ARG, car en France, le football commence à six ans. C’est grâce à moi qu’il a découvert le football, mais il préfère répandre des mensonges de toutes sortes à mon sujet auprès de cette presse kinoise aussi amateur dans sa compréhension du football que Histoire du Sport Congolais. Porto est un grand club qui vend très bien ses joueurs. Lorsqu’Imbula a quitté Porto pour signer à Stoke City, qu’est-ce qui l’a empêché de travailler dur pour ensuite signer en Premier League à Manchester City, Manchester United, Liverpool ou Chelsea, ou dans d’autres championnats ? Est-ce encore son père le fautif ? » Il ajoute, citant Carlo Ancelotti : « « Depuis quand une photo doit être gardée confidentielle ? Autant ne pas se faire photographier. » »
4. « Imbula ne voulait plus travailler car il était devenu une star. »
Willy Ndangi explique : « Dès qu’il a réalisé qu’il était devenu une star, Imbula ne voulait plus travailler. Qui est responsable ? Encore moi, son père ? Dans le football, nous les Congolais ne sommes pas matures. Si nous maîtrisions le football comme au Zaïre, la RDC aurait déjà remporté une autre CAN depuis 51 ans, mais nous restons englués dans les fétiches et les journalistes amateurs qui n’ont aucune connaissance du football. Les professionnels travaillent dur pour progresser sans cesse. 80% de nos athlètes venant de la RDC trichent sur leur âge, mais ils travaillent d’arrache-pied pour gagner leur place. Moi, son père, j’ai fait de mon mieux. Quand je lui parlais de ses mauvaises performances, sa réponse était : « Ne t’inquiète pas, ce n’est rien. » Il se laisse flatter et cajoler par les autres, mais pas par moi, son père. On peut grandir et avoir la même taille que ses parents, mais l’écart d’âge demeure. Un jour, Imbula a dit à un agent qu’il ne voulait plus travailler avec moi. L’agent lui a répondu de ne pas se tromper, que s’il me laissait tomber, il allait droit dans le mur. En arrivant à Stoke City, il a préféré travailler avec des amateurs congolais qui l’ont ensorcelé parce qu’il m’avait abandonné. »
5. « Le problème d’Imbula est arrivé lorsqu’il a dit oui à la RDC. »
Willy Ndangi révèle : « Si Claude Leroy était resté sélectionneur jusqu’en 2015, Imbula serait devenu international congolais, car Claude Leroy parlait directement avec moi, son père. Imbula a joué deux matchs avec les Léopards à Kinshasa contre le Gabon et en Gambie. Sachez que si la carrière d’Imbula a rencontré des problèmes, c’est à cause de la RDC. Depuis le match face au Gabon où il a été désigné homme du match, sa carrière s’est enlisée. La logistique des Léopards lui avait remis un billet retour de trois jours pour rejoindre son club à Lecce en Italie. Son entraîneur ne l’a même pas cru et l’a écarté du groupe professionnel. Sans compter qu’il s’est fait voler des affaires personnelles dans sa chambre à l’hôtel du fleuve à Kinshasa. »
6. Conclusion
Willy Ndangi conclut : « Pour comprendre que cette presse d’Histoire du Sport Congolais est mensongère, même mon nom de famille est écorché, mal orthographié. Ma version est un cas d’école pour montrer à l’opinion comment appréhender le football professionnel dans son ensemble et accompagner un joueur dans sa carrière. Je fais des choses dans le football professionnel que beaucoup ignorent encore aujourd’hui. »
……………………………………………
GIANELLI IMBULA, LE JOUEUR DONT LE PÈRE A DÉTRUIT LA CARRIÈRE
On vous raconte une histoire tragique : celle de Giannelli Imbula et comment son père a saboté sa carrière par orgueil, avarice et amour de l’argent. Comment il a profité de son statut de père pour nuire à l’avenir de son propre fils.
Il y a 12 ans, en mai 2013, Giannelli Imbula, alors âgé de 20 ans, était élu meilleur joueur de Ligue 2. Il avait grandement contribué à la montée de Guingamp en Ligue 1.
On vous explique tout.
Après cette montée en Ligue 1, l’Olympique de Marseille propose 9,5 millions d’euros pour recruter le jeune prodige. À cette époque, Imbula était conseillé par son père, Willy Ngandi, qui jouait aussi le rôle de son agent.
🔴1. Épisode Real Madrid : un transfert échoué à cause d’une vengeance
Lors de la deuxième année de son contrat avec Marseille, son père, Willy Ngandi, commet une grave erreur qui aura des conséquences irréversibles sur la carrière de son fils. Il fait capoter la signature d’Imbula au Real Madrid par vengeance envers le journaliste Daniel Riolo, qui s’était moqué de son fils après un match.
En 2015, l’agent du joueur entre en contact avec Carlo Ancelotti, alors entraîneur du Real Madrid. Une rencontre est organisée, et Ancelotti valide le transfert d’Imbula pour juillet 2015. L’accord est trouvé, mais le père d’Imbula reçoit l’interdiction de publier la photo prise avec Ancelotti. Par orgueil, et pour se venger du journaliste, il décide de la publier quand même. Le contrat est alors annulé.
🔴 2. Épisode Porto : la commission de 2 millions d’euros
Tentant de se rattraper, le père d’Imbula pousse son fils à signer avec le FC Porto. Le transfert s’élève à 20 millions d’euros, faisant de lui la troisième vente la plus chère de l’histoire de Marseille à ce moment-là. On apprendra plus tard que Willy Ngandi avait contraint son fils à signer à Porto pour toucher une commission de 2 millions d’euros.
À Porto, l’adaptation est très difficile. Le joueur ne s’en sort pas, car ce n’était pas le club qu’il souhaitait rejoindre. Porto, de son côté, comptait le revendre encore plus cher par la suite pour faire du bénéfice.
🔴 3. Épisode Stoke City
En 2016, Stoke City débourse 25 millions d’euros pour s’attacher ses services. Une fois encore, son père touche une importante commission. Mais ce transfert est celui de trop. Le joueur n’est plus heureux, et à 24 ans, sa progression s’arrête brutalement.
🔴 4. Il refusait qu’Imbula joue pour la RDC
Le père d’Imbula avait un tel contrôle sur lui qu’il l’obligeait à refuser chaque appel de Claude Le Roy et Florent Ibenge. Persuadé que l’équipe de France était la meilleure option, il a empêché son fils de représenter la République Démocratique du Congo.
Après Stoke City, Imbula enchaîne sept clubs à travers prêts et transferts, dans différents pays. Il ne retrouvera jamais son niveau entre 2013 et 2016. Au lieu de progresser, il régresse, balloté de club en club.
Aujourd’hui, à 32 ans, il a du mal à revenir au niveau qu’il avait lors de ses meilleures années.
Un recruteur proche de la famille a plus tard déclaré qu’Imbula avait peur de son père, au point d’en être tétanisé.
Recruteur 🎤 :
« Le gros problème de sa carrière, c’est son père, qui jouait les agents. Il l’a tétanisé. »
Pour son père, Imbula n’était qu’une machine à argent. Il ne se souciait pas de son bien-être sportif, seulement des chiffres. À ses yeux, son fils n’était qu’une marchandise rentable.
Histoire du Sport Congolais