Ville aux multiples défis dont l’un s’appelle mœurs. Le mardi 11 avril, au quartier Gramalic dans la commune de Ngaliema, une dizaine de filles et garçons ont été arrêtés par la Police en pleins ébats sexuels en groupe dans une même pièce (partouses).
C’est durant cet assaut, que Gaby Bembi chauffeur à la MONUSCO, a piqué une crise en cours de route pendant qu’il était acheminé à l’Etat-Major du Commissariat provincial de la police ville de Kinshasa » selon le général Sylvano Kasongo, commissaire provincial de la police ville de Kinshasa.
Cette version est réfutée par ses coaccusés, qui affirment qu’il avait été sérieusement torturé par les policiers venus les arrêter. D’ailleurs, sur la vidéo où un chef de police lui demande de décliner son nom, l’on voit Gaby Bembi avec un hématome sur le front, signe déjà de torture. Selon des témoins, cette torture s’est amplifiée lorsque Gaby s’est farouchement opposé à ce que le policier qui lui avait ravi la clé de contact, conduise le véhicule de la Monusco, un bien de Nations unies, considéré comme une ambassade. C’est ce refus qui fera que les policiers lui administrent en désordre des coups de poing, des coups de bottes et de coups de crosse d’armes. Et c’est ce cocktail de torture, racontent ses co-accusés, qui a fait qu’il rende l’âme en cours de route lorsqu’on les acheminait à l’IPKIN.
En effet, c’est sous le coup de 14heures le dimanche de Pâques que la Radio Okapi apprendra par voie électronique, le décès de l’un de ses agents sans plus de détails, sauf : « …nous avons été appelés à l’Inspection provinciale de la police de Kinshasa (IPKIN), pour identifier et récupérer le corps du chauffeur retrouvé sans vie dans son véhicule ».
Suite à l’indignation de plusieurs organismes de Droit de l’Homme en rapport avec la circulation des images obscènes, le commissaire provincial de la police de ville de Kinshasa avait confirmé l’arrestation de trois agents de l’ordre.
Avec ScoopRDC