L’arrestation d’Éric Mandala, figure influente de la République démocratique du Congo, à Madrid avec près de 200 kilos de cocaïne cachée dans 171 paquets a secoué le monde du trafic de drogue international. Mais comment les autorités ont-elles pu mettre la main sur cet important réseau ?
Une enquête de longue haleine
Les investigations qui ont mené à la chute de Mandala ont débuté dès le mois d’août de l’année précédente, grâce à une collaboration étroite entre la Drug Enforcement Administration (DEA) américaine et l’Unité de Drogue et Crime Organisé (UDyCO) espagnole. Les soupçons se sont portés sur un conteneur en provenance d’Équateur dont le contenu semblait bien plus précieux que les marchandises déclarées.
Les enquêteurs ont suivi de près ce conteneur, qui a traversé l’Atlantique pour arriver dans un port espagnol où la drogue devait être expédiée vers le Maroc. Grâce à des techniques de surveillance sophistiquées et à l’infiltration d’agents au sein du réseau, ils ont pu reconstituer les étapes de l’opération et identifier les principaux acteurs impliqués.
Un réseau bien huilé
Le réseau de Mandala s’avère être bien plus étendu qu’on ne le pensait initialement. Outre son associé colombien, dont l’identité reste pour l’instant inconnue, plusieurs complices auraient été identifiés dans différents pays d’Europe et d’Amérique du Sud. Ces individus étaient chargés de coordonner le transport de la drogue, de gérer la logistique et de blanchir l’argent provenant du trafic.
L’arrestation de Mandala a permis de mettre à jour un mode opératoire particulièrement sophistiqué. Les trafiquants utilisaient des sociétés écrans, des faux documents et des cryptomonnaies pour dissimuler leurs activités et brouiller les pistes.
Un coup dur pour le trafic de drogue
L’opération menée contre Mandala constitue un coup dur pour les réseaux de narcotrafic opérant en Europe. Elle démontre l’efficacité de la coopération internationale en matière de lutte contre la criminalité organisée.
Les autorités espagnoles et américaines poursuivent leurs investigations afin de démanteler complètement ce réseau et de traduire en justice tous les complices de Mandala. L’affaire est loin d’être close et de nouvelles arrestations sont à prévoir dans les prochains mois.
Mandala risque une peine de 15 ans de prison ou une compensation financière équivalente au triple du montant de la marchandise illicite saisie.
Splendide Nsamba
Mandala démantelé : les coulisses d’une opération internationale
L’arrestation d’Éric Mandala, figure influente de la République démocratique du Congo, à Madrid avec près de 200 kilos de cocaïne cachée dans 171 paquets a secoué le monde du trafic de drogue international. Mais comment les autorités ont-elles pu mettre la main sur cet important réseau ?
Une enquête de longue haleine
Les investigations qui ont mené à la chute de Mandala ont débuté dès le mois d’août de l’année précédente, grâce à une collaboration étroite entre la Drug Enforcement Administration (DEA) américaine et l’Unité de Drogue et Crime Organisé (UDyCO) espagnole. Les soupçons se sont portés sur un conteneur en provenance d’Équateur dont le contenu semblait bien plus précieux que les marchandises déclarées.
Les enquêteurs ont suivi de près ce conteneur, qui a traversé l’Atlantique pour arriver dans un port espagnol où la drogue devait être expédiée vers le Maroc. Grâce à des techniques de surveillance sophistiquées et à l’infiltration d’agents au sein du réseau, ils ont pu reconstituer les étapes de l’opération et identifier les principaux acteurs impliqués.
Un réseau bien huilé
Le réseau de Mandala s’avère être bien plus étendu qu’on ne le pensait initialement. Outre son associé colombien, dont l’identité reste pour l’instant inconnue, plusieurs complices auraient été identifiés dans différents pays d’Europe et d’Amérique du Sud. Ces individus étaient chargés de coordonner le transport de la drogue, de gérer la logistique et de blanchir l’argent provenant du trafic.
L’arrestation de Mandala a permis de mettre à jour un mode opératoire particulièrement sophistiqué. Les trafiquants utilisaient des sociétés écrans, des faux documents et des cryptomonnaies pour dissimuler leurs activités et brouiller les pistes.
Un coup dur pour le trafic de drogue
L’opération menée contre Mandala constitue un coup dur pour les réseaux de narcotrafic opérant en Europe. Elle démontre l’efficacité de la coopération internationale en matière de lutte contre la criminalité organisée.
Les autorités espagnoles et américaines poursuivent leurs investigations afin de démanteler complètement ce réseau et de traduire en justice tous les complices de Mandala. L’affaire est loin d’être close et de nouvelles arrestations sont à prévoir dans les prochains mois.
Mandala risque une peine de 15 ans de prison ou une compensation financière équivalente au triple du montant de la marchandise illicite saisie.
Splendide Nsamba