«LE PHENOMENE FASHION FACE A L’EDUCATION DES JEUNES» cas des jeunes du quartier 5 Kivu dans la commune de N’djili.

0. INTRODUCTION

0.1. Problématique

En République Démocratique du Congo, en général, et dans la ville province de Kinshasa, en particulier, le phénomène « Fashion » constitue un véritable Fléau.

De tout temps, les jeunes ont été toujours considérés comme l’avenir d’un peuple, car on voit en eux la perpétuation de la société mais les statistiques signalent que partout des milliers des jeunes sont constamment victimes de leur accoutrement.

En effet, « Fashion , c’est un  mot d’origine anglaise qui renvoi à la manière, à la  vogue, à l’habitude ou  encore  à la couture  est   employé par extension  comme  style  pour désigner l’art vestimentaire en particulier. Il s’agit de la mode  en tant que manière particulière de  s’habiller conformément au goût  et aux exigences  de la  Fashion  dans la ville province  de Kinshasa, en général et  dans   la commune  de N’djili,  en particulier »[1].

Elle est traduite par le vêtement et une expression artistique particulière. Cette expression se présente à nos jours avec une forte influence sur le plan éducationnel de ses adeptes.

Bien que présent dans le milieu des jeunes, le phénomène « Fashion » est perçu par un plus grand nombre de personnes comme un phénomène qui conduit à la dépravation des mœurs et à la conservation des antivaleurs.

Ceci nous conduit à jeter un regard sur le phénomène Fashion au Quartier Kivu (Q.5) de la commune de N’djili, nous nous posons Ainsi les questions suivantes :

  • Dans quelle tranche de la population du Quartier Kivu (Q.5) se trouvent les adeptes du Fashion ?
  • Quelles sont les antivaleurs perceptibles qui caractérisent ce phénomène ?
  • Quelles sont les stratégies d’animation culturelles à mettre à contribution pour contrer l’impact négatif du phénomène Fashion au Quartier Kivu (Q.5) de la commune de N’djili ?     

0.2. Hypothèse

L’hypothèse est définie comme une supposition que l’on fait  sans   se  demander  si elle  est vraie  ou fausse,  mais  seulement pour  en tirer des  conséquences  à  vérifier[2].

C’est la réponse anticipative à la question que l’on s’est posé dans la problématique.

  • Il y a plusieurs tranches de population de Quartier Kivu (Q .5) qu’on trouve des adeptes du Fashion, c’est dans la tranche des jeunes du Quartier kivu (Q.5) ;
  • Les antivaleurs qui perceptibles dans ce phénomène se sont des artistes musiciens, rappeur, Kuluna, joueur et mannequin etc.
  • Les actions à mener de l’animation culturelle ont trait à la sensibilisation Ainsi qu’à la contribution des organisations sociales (familles, église, écoles).

0.3. Choix et intérêt du sujet

Le choix de ce sujet est dicté par le souci qui nous anime de creuser scientifiquement les facteurs favorisant la dégradation de l’art vestimentaire chez les jeunes. Il s’agit en premier lieu de répondre à une urgence qui nous appelle à élaborer un travail sanctionnant la fin de notre premier  cycle de formation  en Animation Culturelle, ainsi ce travail se présente comme notre contribution dans l’analyse de l’un des phénomènes socioculturels auxquels est confrontée la population congolaise dans sa globalité.

Par ailleurs, entant qu’habitant d’une ville et témoin des déviations sociales diverses, surtout entant qu’agent social de développement, nous ne pouvons observer sans lutter contre des antivaleurs.

D’où la nécessité de participer à la conscientisation des masses et à la promotion d’une culture d’excellence.

0.4. Méthode et techniques de recherche

La réalisation d’un travail scientifique fait appel toujours à l’usage des méthodes et techniques de recherche.

0.4.1. Méthode

Le concept méthode est entendu comme « Ensemble des opérations mentales ou intellectuel par les quelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les démontre et les vérifie »[3]                                                                                                 

La réalisation de ce travail a été rendu facile grâce à la méthode structuro-fonctionnaliste pour la simple raison que nous considérons les phénomène Fashion comme une structure avec les éléments qui la composent comme sous-systèmes. 

0.4.2 Techniques

GOOD dans son ouvrage intitule méthodologies sciences sociales, définit les techniques comme  « des outils utilisés dans la collecte des informations » qui devient plus tard être soumises à l’interprétation grâces aux méthodes.[4]

Pour La réalisation, de ce travail nous avons recouru aux techniques d’investigation suivante : l’interview, l’observation directe, l’analyse documentaire et l’enquête par questionnaire écrit.

0.5. Délimitation Spatiotemporelle du travail

Il s’agit la limiter notre étude dans le temps et dans l’espace. Dans l’espace, il s’agit du Quartier Kivu (Q.5) de la commune de N’djili et dans les temps, la période considérée est celle allant de 2019 et 2020.

0.6. Subdivision du travail

Notre travail contient 3 chapitres en dehors de l’introduction et de la conclusion.

  • Le premier chapitre présente le Cadre Conceptuel.
  • Le deuxième chapitre présente le quartier Kivu (Q.5) et dresse un état de lieux du phénomène Fashion dans Ce quartier.
  • Le troisième chapitre dégage les Stratégies d’Animation Culturelle possibles de lutte contre les antivaleurs du phénomène Fashion.

CHAPITRE I: CADRES CONCEPTUELLES

Le présent chapitre a pour vocation de définir les concepts de base de notre étude. Il s’agit des concepts suivants : impact, phénomène, Fashion, éducation et jeune.   

I.1. L’Impact

« L’impact c’est l’effet produit par quelque chose contre coup ; exercée par quelqu’un par ses idées ; est une collision entre deux corps ; mot employé au sens figuré est un anglicisme pour le mot répercussion ou conséquence ».

« L’impact est aujourd’hui employé non seulement dans son premier sens de « heurt d’une chose contre une autre choc », mais également au sens figuré de « influence forte » l’influence sur le milieu naturel, une installation.  Cet emploi est aujourd’hui si courant qu’il ne peut plus être considère comme péjoratif. On eut toutes fois préférer, dans l’expression soignée,  et non de tout contexte technique équivalant à  influence, ascendant, pouvoir et  domination ».[5]    

L’impact fait par un corps, un projectile de venir en frapper un autre, c’est aussi ce qui accompagne tout projet de loi et qui vise notamment à évaluer ses conséquences juridiques.

Ici on parlent sur l’impact du phénomène Fashion, le phénomène Fashion à vraiment de l’impact aujourd’hui nos jeunes  portent  que de taille base ou Fashion[6].   

I.2. Phénomène

Selon le dictionnaire Larousse 2012, le terme phénomène traduit tout fait extérieur qui se manifeste à la conscience par l’intermédiaire de sens ; toute expérience intérieure qui se manifeste à la conscience.  

Pour Emmanuel KANT, le mot phénomène désigne tout ce qui est l’objet d’une expérience sensible, appréhendé dans l’espace et dans le temps et donc se manifestant à la conscience[7].

REZ GOHAZY définit un phénomène comme « tout ce qui se passe, tout ce qui arrive, tout ce qui est, lorsqu’il peut être perçu ou inféré   à partir de gestes, de paroles, d’écrits, de mouvement, de sensation, d’une présence, etc…, frouant une unité interne pour la compréhension et pour autant qu’il soit rapporté à les actes d’autrui »[8] .

Ainsi, dans le cadre de cette étude, le terme phénomène doit être compris comme toute manière de faire, d’agir ou de se comporter, fixée ou non susceptible d’exercer sur l’individu une influence extérieure ou bien encore, qui est générale dans l’étendue d’une société donnée tout en ayant une existence propres indépendante de ses manifestations individuelles.

I.3. Fashion

                   Le Fashion est un mot d’origine anglaise qui signifie la mode, en français et plus précisément la mode vestimentaire. Cependant, la mode ‘c’est un concept d’origine latine se traduit étymologiquement par de manière passagère d’agir, de vivre, de penser qu’elle soit liée à un milieu à une époque déterminée.

                    En effet, la mode ne concerne pas que les vêtements bien plus, les accessoires tels que : le maquillage, le parfum et même les modifications corporelles. A ce titre, elle traduit la manière d’être, d’apparaitre, de se vêtir, Conformément au gout d’une époque dans une région donnée. C’est un fait qui implique le collectif via la société à travers le regard qu’elle revire, les qu’elle impose et aussi le gout individuel.

Au demeurant on parle de Fashion ou pantalon taille basse pour désignes un vêtement se portant légèrement en dessous du niveau de la taille 5 à 6 cm environ tel est le sous l’utilisation dans la présente étude.

I.4. Education

     L’Education c’est l’action d’élever, d’instruire, de former des enfants, les jeunes gens des connaissances des usages du monde.

     Trois sens différents mais rapproches sont à retenir de c terme selon le dictionnaire universel de la langue française.

      Le premier traduit une action de développer les facultés morales, physique et intellectuelles. Selon ce premier sens, l’éducation se vent toute formation réalisée par des structures formelles telles que : l’école, l’église, l’université, les médias et le centre de récupération, etc. Le deuxième sens se rapporte à une connaissance et pratique des usages (politesse, bonnes manières, etc.) ; ici le concept exprime la formation reçue au niveau de la cellule de base qui est la famille.

      Enfin, La troisième signification de ce terme s’explique par action de développer une faculté particulière de l’être humain. Ici l’éducation s’apparente à une formation spécifique ou mieux spécialisée reçue par une par une personne, par ex. Sur le plan de gout et l’on disait : elle a une éducation du gout ou encore elle a reçu une bonne éducation physique, pour traduire la pratique d’exercices physique appropries au développement harmonieux du corps humain.

       En effet, le terme éducation est étymologiquement, l’action de « guider hors de », c’est-à-dire développer, faire produire. Il signifie plus couramment l’apprentissage et le développement de facultés physique, psychiques et intellectuelle ; les moyen et les résultats de cette activité de développement.

Pour BONRDIEU Et PASSERON, l’éducation induit des compétences et d’éléments culturels caractéristiques du lieu géographique et de la période historique. Et pour ce faire, la première source d’éducation reste la famille et l’entourage, avec tous les enjeux de reproduction sociale que cela implique. C’est ici le lieu de soutenir que le système scolaire reproduit le système social grâce à une culture scolaire insuffisante et à une culture libre que les familles les plus aisées transmettent à leurs enfants, pour qu’ils accèdent en haut de l’échelle sociale tandis que jeune est un adjectif qui s’emploi pour qualifier toute personne non avancée en âge. Il est utilisé par opposition à ainé et ancien[9].

C’est ici le lieu de soutenu que le système scolaire reproduit le système social grâce à une culture scolaire insuffisante et à une culture libre que la famille les plus aisés transmettent à leurs enfants pour qu’ils accèdent en haut de l’échelle sociale.

De ce qui précède, il nous parait utile d’élargir la réflexion sur l’éducation, sans la réduire uniquement au cadre scolaire.de sorte que, l’éducation non formelle, qui apporte des compétences spécifiques à l’individu que celui-ci ne peut acquérir dans le cadre de l’éducation formelle.

Pour notre part, le concept éducation est employé pour exprimer conformément aux règles de la société, identifiable chez un individu et qui mettent celui-ci en état d’opérer sa croissance.

I.5. Jeune

Le concept jeune est un adjectif qui s’emplois pour qualifier toute personne non avancée en âge .il est utilisé par opposition à ainé et ancien.

Pour les biologistes et psychologue ,le terme jeune s’emploie à des personnes âgées de 7 à 77 ans mais, pour le sociologue olivier GALLARD [10]; en partant de jeune, il soutient que ce dernier se veut un modelé d’identification ou les enfants considère « jeunes »reproduisent la trajectoire de leurs parents, est jeune celui qui est dans une fonctionnelle, dans un temps suspendu et dans une mise entre parenthèse de la vraie vie, le tout marque par l’assouplissement de position sociales octroi que par certain brouillage des trajectoires individuelles. Une telle définition semble à notre avis, de premier vue, trop sophistiquer pour être aisément saisie.

Car plusieurs polémiques s’offrent à son examen dont quelques-uns parmi les plus éclairantes sont ce qui suivent la première et là très discutée est celle développée par pierre BONRDIEU[11], dans son article ayant pour « la jeunesse n’est qu’un mot » selon l’auteur, c’est par abus de langage qu’on utilise ce terme « jeune » pour désigne par concept unique des univers sociaux qui n’ont pratiquement rien commun. Il continue en soulignant qu’il faudrait distinguer au moins deux types de jeune, selon qu’il s’agit d’un ouvrier ou d’un étudiant disposant de plusieurs années avant l’insertion sociale définitive ; d’un côté et les contraintes de la vie économique réelle de l’autre.

Ainsi, de ce qui précède, nous disons que pour nous, et dans le cadre de son utilisation pour ce travail présent, le concept jeune renvoi à un état d’esprit d’un individu qui demeure exposer à des différentes mutations et mouvements observables dans son environnement social suite à son inexpérience ou à une perte progressive de la raison et par conséquent, l’accompagnement d’une tierce personne qualifiée d’adulte ou mature lui est indispensable.

CHAPITRE II : PRESENTATION DU QUARTIER KIVU (Q.5) ET ETAT DE LIEUX DU PHENOMENE FASHION

Dans ce second chapitre, il sera question de présenter le cadre de notre étude, de jeter un regard sur le phénomène Fashion et de récolter les opinions des habitants de ce quartier sur le dit phénomène.

Ainsi donc, deux sections constituent l’ossature du présent chapitre : la présentation du champ d’investigation et l’analyse des données.

II.1. Présentation de la Commune de N’djili

II.1.1. Aperçu historique

La commune de n’djili est l’une des entités administratives décentralisées du district de TSHANGU, avec une superficie de 11.700km2, et elle passe pour l’une des communes le plus peuplées de la capitale. Crée par le Décret Royal du 26 mars 1957, la commune de N’djili, pour sa petite histoire, dépendait du territoire du KASANGULU et ne comptait que sept quartiers contrairement à ces jours où elle compte treize quartiers[12].

II.1.1. Localisation

 Par son emplacement, elle est limitée

  • au Nord : par le Boulevard Lumumba qui la sépare de la commune de Masina ;
  • à l’Est : par la rivière Nsanga qui la sépare de la commune de Kimbanseke ;
  • au Sud : par les avenues du Président Mobutu et de la trajectoire de la rue Kimbu jusqu’à la rivière N’djili ;
  • à l’Ouest : par la rivière n’djili qui la sépare des communes.

II. Situation géographique de la commune de N’djili

En rapport avec ses données géographiques, retenons que la commune de n’djili est à la périphérie Est de Kinshasa. Elle se trouve sur la basse pleine éluvionnaire, la base vallée, toutes marécageuses et situées en dessous de 280 mètres d’altitudes. Elle se caractérise par un climat tropical chaud et humide.

Sa variation saisonnière étant la même que tout les reste de Kinshasa. On note cependant que la moyenne annuelle des températures se lève à 240°C, avec des précipitations qui sont abondantes dont les moyennes mensuelles varient entre 1.300mm en raison de pluie de 500mm pendant la saison sèche. S’agissant alors de sa composition, retenons qu’actuellement la commune est composées de treize quartiers.

II.3.1 Présentation du Quartier Kivu (Q.5)

Le quartier qui fait l’objet de la présente étude, est une entité politico-administrative placée sous la hiérarchie de la commune de N’djili conformément du loi N° 82/066 du 25 Février 1981.

Ainsi pour le besoin de la cause, nous présentons ici les informations relatives à la situation administrative, Démographie, économique, et autres aspect du Q.5 à la fin de la gestion de l’exercice 2029-2020.

II.1.2. Aperçu historique

Le quartier Kivu (Q.5) fut fondé en 1952 dans la savane Est, au-delà de la rivière n’djili. Ce fut d’abord une agglomération paysanne autour du terminus de bus SAINTE THERESE. Plus tard, la politique du social de l’autorité coloniale, garantissant un logis convenable aux familles nombreuses de ses employés établis sur le site, la première cité urbaine appelée aujourd’hui « le Quartier 5 (KIVU) »[13].

II.1.3. L’Organisation Administrative et fonctionnement

Comme tous les autres quartiers de la commune de N’djili ainsi que des autres communes de la ville de KINSHASA, le quartier 5 est administrativement organisé de la manière suivante :

  1. Le chef de quartier : il assure la coordination de toutes les activités du quartier et la représente devant les autorités compétentes.
  2. Le chef de quartier adjoint : il aide le chef de quartier dans l’exercice de ses fonctions et remplace en cas d’absence.
  3. Le secrétaire : il a en charge toutes les activités administratives du quartier (rapports ,classement, archives,…)
  4. Le charge de la population : il a pour tâche principale le recensement annuel des habitants du quartier 5.
  5. Les agents recenseurs : ils aident le chargé de la population à recenser les habitants du quartier et autres taches similaires.

Ce quartier compte que 27 rues pour un total de 1.270 parcelles comme l’indique le tableau ci-dessous.

 Tableau 1 : Composition du Quartier 5 Kivu

 N°   RUES  NOMBRES DES PARCELLES  
01MAYUMBE86
02NGUMA42
03MAYUNDA75
04KIMPOKO69
05KIKIMI53
06KIKONZI58
07MFU46
08FUMA39
09MOSABA61
10KINGAKATI51
11BOMBALA51
12KIBONOKO56
13BOMBO35
14MATETE74
15MARCHE60
16MAMBUTU25
17MENKAO38
18LUKAYA22
19MONTIENI49
20LUFINI25
21MONGATI27
22LUKUSU28
23MANGU28
24YU68
25KINGUNU41
26KINZUNU40
27LULUNGA35
 TOTAL1.207

S’agissant alors  de sa  composition,  retenons  qu’actuellement la commune est composées  ou treize  quartiers  qui sont :[14]

II.1.4. Situation Socio-économique

 Le quartier 5 n’offre pas d’activités commerciales qui peuvent avoir les effets induits sur la population, pas d’entreprise qui peuvent employées des ouvriers.

La population de ce quartier a des occupations qui les font vivre, et le quartier dispose un marché spécialisé en bois et aux outils de la construction, mais qui n’est pas moderne ,1/3 de la population travail vers le centre-ville, les uns se débrouillent dans leur coin et les autres sont des chômeurs.

II.1.5. Situation géographique

De par son positionnement géographique le quartier 5 KIVU est borné au Nord par le quartier 4, au sud par le quartier 6, au Nord-Ouest par le quartier 7 Et à L’Est par le quartier 10 Et une partie de quartier 13 il a une superficie de 0,788km².

II.6. Situation démographique

         Par rapport à son démographie, le quartier Kivu (Q.5) regorge une population estimée à 22.993 habitants. Ce quartier ne compte que 1.207 parcelles.

II.1.7. Situation Scolaire

Le quartier 5 KIVU compte trois complexes scolaires qui abritent les écoles primaires et secondaires Daniel Comboni, l’institut EMM et il s’agit des complexes suivants : Village BONDEKO c’est là où on trouve les sourds-muets, les infirmes, les aveugles, les folles et les mongoles.

  • Il y a une école privée, l’école Doumi sur rue MAYUMBE N°42 et la coordination des écoles salutistes.
  • L’insuffisance en infrastructures scolaires amène les enfants du quartier 5 à envahir les écoles et centres de formation des quartiers voisins telles que : l’école primaires Sainte Thérèse au quartier 7 LEMFU au quartier 6 etc….      

II.1.8.Autres aspects du Quartier Kivu (Q.5)

Comme dans toute autre quartier de la commune de N’djili, la situation sécuritaire de la population du quartier 5 de meure assez inquiétante vu la montée en puissance de la délinquance juvénile avec l’apparition du phénomène KULUNA.

Ainsi, pour maintenir la sécurité dans cette entité, le bureau du quartier travaille en étroite collaboration avec les chefs des rues et le commandant de la police nationale congolaise, installé le tribunal de quartier 5[15].

Quartier 5 Kivu contient 1 terrain de Football ; 1 terrain de Basket-ball, 1 Station, Le tribunal et plusieurs sous-ciat pour la sécurité.

Ces points relatifs au regard du quartier 5 Kivu, nous permet de souligner que celle entité administrative connait une vive ambiance. Elle est très animée par les débits de boisson. Il y a aussi une forte concentration des jeunes dans la population de ce quartier, c’est pourquoi, nous voulons évaluer un regard du phénomène Fashion sur la jeunesse du quartier 5 Kivu.

II.2. L’Etat de lieux du phénomène Fashion au quartier 5 Kivu de la

      Commune de N’djili

II.2. 1. Lieux d’exhibition du phénomène Fashion

Le phénomène Fashion est présent dans toutes les quartiers de la commune de N’djili. Ce sont souvent les jeunes qui portent la mode Fashion ils ont influencés par les artistes comme : FALLY IPUPA, FERRE GOLA, CELEO STRAM et Koffi OLOMIDE et tant d’autres.

Cet état de chose fera que le Fashion est prisé en majorité par les jeunes. S’il faut reculer dans le temps passé tout commence avec NYARCOS qui va introduire la notion de la sape traduite comme « classe

Des personnes Élégantes », chez les artistes musiciens et adoptée par les mélomanes. L’école fera ses épreuves d’avantage sous le leadership de JULES SHUNGU WEMBADIO dit Papa WEMBA qui deviendra sans conteste le porte étendard de cette mouvance dans laquelle vont jeter des milliers de jeunes. Ainsi, ce phénomène progressera au gré des vagues jusqu’à s’imposer comme une culture jusqu’à ce jour.

En définitive, nous affirmons que le fashion est aujourd’hui, au-delà du besoin et de l’éthique, un moyen pour les jeunes d’affirmer leur rang social ou groupe social.

                   Au regard de ce qui précède, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander si la fashion est une valeur ou un antivaleur ?

                   La réponse à cette question est mitigée  à cause de la relative des opinions qui peuvent être émises à ce sujet.

                  Toutes fois, il sied de relever que si hier le Fashion était considère comme valeur, cela s’expliquerai pour la qualité et le nombre de ceux qui en étaient adeptes. Aujourd’hui le Fashion a quitté le milieu select des artistes pour se trouver dans les milieux des jeunes avec un cotation négative .De valeur d’entant le Fashion s’est transformé en antivaleurs.

              Au quartier 5 de la commune de N’djili, les jeunes ne fait exception à la règle. Plusieurs sont ceux qui se sont jetés dans cette mouvance faisant abstraction à la morale et à l’éthique. Habillés en pantalon taille basse, la sous-vêtement exhibé à qui veut le contempler, parfois en singlet, ces jeunes veut réguliers dans les rues du quartier 5, défiant  Parfois leurs propres par les adeptes du Fashion sont très visibles dans les débits de boisson, se prend la drogue, les terrains de sport, certaines églises, certaines écoles, certaines centre de formation en mécanique ,en conduite de véhicules ;etc…

II.2.2. Impact du phénomène Fashion sur l’éducation des jeunes de quartier 5 Kivu

Pour terminer cet impact, nous avons recouru à une enquête par questionnaire écrit.    

A.1. But de lenquête     

L’enquête « une méthode fondée sur l’observation par la voix orale, et par l’enregistrement des réponses à des questions posées aux membres d’un public donné, dans le but de recueillir et de traiter un ensemble d’informations en rapport d’un problème. C’est pourquoi la présente enquête a été initiée en vue de dégager les opinions et les tendances recueillies auprès des jeunes par rapport à la question sous examen, c’est-à-dire le phénomène fashion.

  A.2. Détermination de l’échantillon

Tenant compte de la situation démographique du quartier 5 Kivu, dont la population est estimée à 22.998 habitants répartis dans 27 rues contenant au moins 1207 parcelles, nous avons estimé recourir à la méthode Structuro-fonctionnalisme enfin de déterminer l’échantillon de notre enquête. Compte tenu du facteur temps ainsi qu’au respect des instructions relatives au covid-19, il nous était difficile de prendre un plus large échantillon. C’est pourquoi, nous avons pris aléatoirement 120 jeunes, estimant que ce nombre était représentatif.

A.3. Composition de questionnaire de l’enquête

         Nous avons divisé le questionnaire de notre enquête en deux parties :

  1.  

Cette identification a reposé sur les facteurs suivants : le sexe, l’âge, le niveau d’étude et l’occupation.

  • Questionnaire d’enquête proprement dite

             En effet, nous avons posé onze  questions dont sept questions fermées et quatre questions semi-ouvertes.

           Les questions fermées sont celles auxquelles l’enquête répond par oui ou non tandis que les questions fermées sont celles qui proposent à l’enquête un paraphe de réponses qui ne demandent pas des explications.

 A.4. Administration du Questionnaire

Pour ce qui est de l’administration du questionnaire de l’enquête, nous avons constitué une équipe de cinq enquêteurs et chacun a couvert cinq rues à enquêter. Dans l’ensemble, 10 jours nous ont suffis pour couvrir l’univers de notre enquête. Et, pour éviter les impondérables liées aux pertes des copies et aux erreurs matérielles, nous avons distribué au total 120 copies et nous nous sommes retrouvé à la fin avec 120 en effet,10 copies ne nous ont pas été retournées.

           Ainsi, la précaution que nous avons prise a page à la fin .120 enquêtes correspond à la projection faite

A.5. Dépouillement et Interprétation des Résultats

Après le dépouillement, nous avons présente les résultats de notre enquête sur les tables statistiques comprenant quatre colonnes : numéro de la réponse, l’effectif et le pourcentage.

  1. Identification des enquêtes

Tableau n°1 : Identification des enquêtes selon le sexe

  Sexe  effectif  %
1  FEMININ        35    46
2  MASCULIN        85      54
  TOTAL  TOTAL        120  100

A la lecture de ce tableau, nous pouvons constater que la majorité des sujets interrogés est du sexe masculin soit 54% de l’échantillon alors que le sexe féminin représente 46%.

Tableau n°2 : Identification des enquêtés selon la tranche d’âge

Tranche d’âge  Effectif  %
         12 à 15 16 à 20 21 à 25 26 à 30 31 à 35 35 et plus    13     12     29     22     16     28   14    20    30    13    20    03
  TOTAL120  100

Ce tableau est constitué des sujets dont l’âge varie entre 12 ans et plus de 35 ans. Cependant, la grande majorité des enquêtés appartient à la tranche d’âge variant entre 21 et 25 ans soit 30% des enquêtés dans l’ensemble de l’échantillon alors que les enquêtés de 35 ans constituent la tranche d’âge ayant totalise 3%.   En réalité, l’échantillon de notre enquête est constitué à 93% des jeunes.

Tableau n°3 : Le regroupement des enquêtes selon leurs occupations

  Tranche d’âge  Effectif  %
  Travailleur   Elève   Etudiant   Artiste   Sportif   Autre à préciser    30     25     16     19     15     15   18    16    26    14    18      8
  TOTAL  120  100

Il saute clairement aux yeux que l’enquête, la plus grand de partie des enquêtés et constituée des étudiants avec 16 sujets sur les 120 soit 26% de l’ensemble de l’échantillon. Une autre couche de la population est constituée notamment des vendeurs, des femmes ménagères et les mamans maraichères.

  • Question enquête proprement dite

Question n°1 : Avez-vous déjà entendu parler du phénomène Fashion?

Tableau n°5: connaissance du phénomène Fashion

  Avis  Effectif  %
  Oui   Non  120     00  100     00
  TOTAL  120  100

Ce tableau nous indique que toutes les personnes interrogées, soit 100% de l’échantillon, ont déjà entendu parler du phénomène Fashion.

Question n°2 : Savez-vous ce que cela signifie?

Tableau n°6 : Connaissance de la signification du phénomène Fashion

  Avis  Effectif  %
  Oui   Non    85     35   66    34
  TOTAL  120  100

S’agissant de la maitrise de sens du phénomène Fashion il se dégage que 66% sujets sur les 120 affirment avoir une idée sur le Fashion alors 34% du même échantillon soit 35 sujets autres avouent de ne pas avoir d’idée sur ce phénomène.

Considérant ce tableau, 34% des enquêtés n’ont pas d’idée surla signification réelle du terme Fashion, cependant plus de la mojorités des sujets interrogés c’est-à-dire le 66% des enquêtés connaissent le Fashion parmi eux, 28% pensent que le Fashion renvoi à la mode, 24% attestent que ce terme traduit le style taille basse, afin 14% le prennent Fashion pour un habillement indécent.

Question N°4 : Pensez-vous que ce phénomène influence l’éducation de la jeunesse ?

AvisEffectif%
Oui8566
Non3534
Total120100

Sur cette question, 66% des sujets d’enquêtés affirment que le phénomène influence l’éducation des jeunes mais 34% affirment. Le contraire.

Question n°5 : Cette influence est-elle positive ou négative ?

Tableau n°9 : l’influence du phénomène Fashion

  Avis  Effectif  %
  Positif   Negatif75 4540 60
  TOTAL120100

En effet, 60% des sujets interrogés, soit 45 personnes estiment que le Fashion a une influence négative les 40% autres soient 100 personnes pensent le contraire.

Question n°6 : Comment percerez-vous le phénomène Fashion?

Tableau n°10 : Perception du phénomène Fashion

  Message  Effectif  %
  L’Elégance et propreté   La Délinquance et légèreté   Le Vedettariat   moral et l’impudeur    60     10     15     35    30     24     10     36
  TOTAL  120  100

Opinions qui atteste le fashion traduit mieux reflète l’image de le harcèlement morale et de l’impudeur. Cependant 100% de l’échantillon estime le style fashion véhicule l’idée vedettariat

Selon les opinions recueillies sur cette question, il se dégage que la plus grande proportion des enquêtés soit 36% des opinions qui atteste que le Fashion traduit ou mieux reflète l’image de l’harcèlement morale et de l’impudeur. Cependant, 10 de l’échantillon estime que le style Fashion véhicule l’idée de vedettariat.

Question n°7 : En tant que jeune pensez-vous que le Fashion a des effets sur votre éducation ?

Tableau n°11 : Quelle sont les effets sur l’éducation de jeune sur le Fashion

  Avis  Effectif  %
  Oui   Non  85    35    64     36
  TOTAL  120  100

85 sujets interrogés, soit 64% de l’échantillon sont conscients et reconnaissent que les Fashion a les effets sur l’éducation et 36% des enquêtés estiment que le Fashion n’a aucun effet sur l’éducation.

Question n°7 : l’habillez-vous en style Fashion ?

Tableau n°11 : Préférence vestimentaire Fashion

  Avis  Effectif  %
  Oui   Non  95   25    56     44
  TOTAL  120  100

L’échantillon de notre enquête nous offrers plus de la motié des sujets interrogés, soit 56% de l’échantillon, s’habillent en Fashion et 44% de l’échantillon n’apprécient pas ce style vestimentaire.

QUESTION N°8 : Pouvez-vous nous citer un aspect positif du Fashion?

TABLEAU N°12 : ASPECTS POSITIFS DU PHENOMENE FASHION SELON LES ENQUETES

  Avis  Effectif  %
  La propreté   L’élégance   Mise en valeur du corps   Aucun    25    50     15     30   16    40      8    36
  TOTAL  120  100

A cette question une bonne partie des sujets de l’échantillon soit 36% estiment que le phénomène Fashion n’a aucun aspect positif à son actif. Mais pour le reste, 40% pensent que l’un des aspects positifs du Fashion, c’est l’élégance, 16% pensent à la propreté et 8% estiment que le Fashion à comme aspects positif l’infermorosité de mettre en valeur le corps humain.

QUESTION N°9 : Quelles sont les organisations sociales qui peuvent aider à la réduction des aspects négatifs du phénomène fashion ?

TABLEAU N°13 :

  PROPOSITIONEffectif  %
  Famille   Ecole   Médias   Association des jeunes   30    25    20     20    42     22     14     22
  TOTAL  120  100

Plusieurs propositions ont été formulés par les sujets d’enquêtés, parmi lesquelles nous retenons ; L’encadrement familiale avec au moins 42% des opinions des exprimées, le civisme, l’éducation morale par les médias avec 22% des opinions recueillies chacune, afin la conscientisation des jeunes faces aux délits de la mode avec 14% des opinions.

QUESTION N°10 : Quel est votre centre d’intérêt ?

TABLEAU N°14 : CENTRE D’INTERET DES ENQUETE

  Avis  Effectif  %
  La mode   La musique   Le sport   La lecture   Le théâtre   Aucun    25     29     30     10     15     11 19,2  20,8     26       6     18     10
  TOTAL  120  100

Pour ce qui est du centre d’intérêt de nos enquêtes, 26% des sujets partagent le même intérêt qui est le sport, 20,8% la musique, 19,2% la mode, 18% le théâtre, 6% pour la lecture. Notons que 10% de l’échantillon n’ont pas un centre d’intérêt particulier.

QUESTION N°11 : A qui revient la responsabilité d’encadrer les jeunes faces au phénomène Fashion ?

TABLEAU N°15 : PART DE RESPONSABILITE

  Partie PrenantesEffectif  %
  Parents et ainés   L’Etat   L’Eglise   Les Medias   Tout sans   Exception    35     30     25     30   32    20    12    18
  TOTAL  120  100

Ici les avis sont partagés quant aux responsabilités dans l’encadrement de la jeunesse face au délit du phénomène Fashion. En effet, 32% de l’échantillon estiment que la responsabilité revient aux parents et aux ainés, 20% à l’Etat, l’église et le média partagent respectivement 12% et 18%, estiment que toutes les parties sont concernées et ont un rôle.

 

CONCLUSION DE L’ENQUETE

Notre enquête nous a permis de scruter l’univers du style Fashion et de dégager les tendances par rapport à sa perception auprès de jeunes du quartier Kivu (Q.5) de la commune de N’djili.

A cet effet, il sied de noter qu’à chaque époque correspond un style vestimentaire, et de nos jours l’évolution de la mode impose même qu’il y ait un style vestimentaire par saison ou par période. Ainsi, à Kinshasa capitale de la République Démocratique du Congo de manière générale et à N’djili en particulier plus précisément au quartier Kivu (Q.5), ou  plus  de 60% de la population est juvénile, le style vestimentaire se succèdent et  créent  à même temps un  véritable business.

Ainsi donc, la société N’djiloise, si nous pouvons permettre de la désigner comme   telle, en général et Kivu (du quartier 5) en particulier est en plein délinquance, pour ne pas dire en perte de vitesse en nous référents aux mutations que subisse la société Kinoise, elle-même, les jeunes de ce quartier de la capitale vivent aux rythmes du temps, c’est-à-dire à l’évolution de la mode et les bonnes mœurs se perdent depuis quelque temps sans que personne ne s’émeuve.

En associant la télévision et la radio qui, à travers les émissions et programmes notamment les séries sud-américaines et nigériens, à   longueur de journées diffusent des films qui exposent des antivaleurs il n’y a rien de conclure que la jeunesse est en danger, En tant qu’un Animateur culturel il faut sauver cette jeunesse.

Ainsi, après avoir récolté les différentes opinions à travers cette enquête, nous allons tenter de proposer quelque piste de solution en nous appuyant sur la stratégie d’animation culturelle possible de lutte contre les antivaleurs du phénomène Fashion.   

CHAPITRE III. STRATEGIE D’ANIMATION CULTURELLE POSSIBLE

                          DE   LUTTE CONTRE DES ANTIVALEURS  DU

                          PHENOMENE FASHION

Après avoir dégagé la tendance actuel des jeunes du Q5 KIVU de la commune de N‘djili sur le phénomène Fashion dans le chapitre précédent, nous allons ici tenter de proposer de stratégie qui constituent à notre contribution dans les mécanismes de lutte contre des aspects négatifs de ce phénomène.

Ainsi pour des raisons évidentes de nationalité, nous avons jugé utile de parler un peu de : L’animation culturelle  avant de proposer des stratégies d’aider les jeunes du quartier Kivu (5) de ne pas être victimes des antivaleurs lies au phénomène Fashion.

III.1. De l’animation culturelle

III.1.1. Définition

 L’animation culturelle se définit comme « un ensemble d’opérations entreprises par une personne ou un groupe de personnes en vue d’ajuster ou de charger de comportement humain ou son environnement dans un cadre éducatif et culturel selon de objectifs bien déterminés ».

A l’analyse de cette définition, il se dégage que le vocable animation culturelle ou mieux la notion de l’animation culturelle s’apparente à un projet pédagogique de conscientisation, de création ainsi que de participation sociale c’est dans ce sens que CLAUDE MAUNER soutient que «  la notion de communication, participation, adaptation pour un monde en mutation qui entraine développement non seulement culture ».

III.1.2. Animateur  culturel

L’Animateur culturel est  « cette une personne  ayant une formation requise dans le domaine de mobilisation des groupes,  de création d’événements, de l’occupation des individus ainsi que de la médiation culturelle, travaillant seul ou dans une structure appropriée au profit des individus ou d’un groupe d’individus en vue de développement, au moyen d’une démarche non directive, leur capacité de résoudre leurs besoin et problèmes sociaux et d’accroitre à la pratique culturelle »[16].

C’est pourquoi, l’animateur culturel  en tant qu’absent de développement,  doit se sentir interpeler pour la recherche du bonheur de son milieu. C’est justement cette personne qu’il faut pour débarrasser les jeunes du Q5 de la commune de N’djili des aspects négatifs du phénomène Fashion.

Quelles doivent être les qualités d’un bon animateur.

  • Les qualités d’un bon animateur

     C’est d’assurer sa responsabilités veut dire que le succès ou l’échec de tout programme dépend de l’animateur d’apporter de motivation d’un d’insuffle l’enthousiasme, il transmet la connaissance, la qualification selon les objectifs du groupe.

     Un bon animateur doivent assumer des fonctions et des rôles bien définis au regard des activités à mener et des objectifs à atteindre ; conduire les échanges en fixant le cadre et la conduite à tenir , susciter et encourager la participation du public en accordant une attention particulière à certains groupes tels les femmes et les jeunes, résumer toujours et faire la synthèse des principales idées émises.

Dans le cas d’espèce du Q5 de la commune de N’Djili, l’animateur  culturel ne peut être efficace que s’il mène son action dans une organisation sociale.

III.2. Organisations sociales

A ce sujet, nous avons retenu trois organisations sociales qui peuvent contribuer à l’éradication de ce phénomène à savoir : la famille, église, et l’école.

III.2.1.La Famille

                       La famille est la cellule de base de la société. C’est elle qui, en premier lieu, transmet à l’enfant les premiers éléments comportementaux qui lui permettent de s’intégrer petit à petit dans la société. Généralement, les valeurs et les antivaleurs provenant de la famille, ont une répercussion sur le comportement de l’enfant dans sa vie. Ce qui, en toute évidence, fait que les parents soient les premiers responsables du bon ou du mauvais comportement de l’enfant dans la société.

Ils sont donc dans l’impérativité d’inculquer à l’enfant de bonnes habitudes pour éviter tout dérapage social. Malheureusement nous assistons de plus en plus à la destruction des familles pour plusieurs motifs.

En effet, suite aux multiples crises que connait notre pays, une crise qui multiforme, ne dispensent aucun domaine de la vie sociale, les parents sont désemparés et sont nul dans des conditions qui ne leur permettent pas d’assurer à leurs enfant un encadrement efficient. Sont àbasede cette situation : la dégradation très avancé du tissu économique de notre pays avec comme corollaires le chômage, les salaires sans pouvoir d’achats…, les influences multiples de la mondialisation, etc…  

Cette dégradation du noyau social impute aussi dans  l’encadrement et l’éducation de ses constituants, c’est – à – dire les enfants. Il va sans dire que ce que les enfants deviennent demain dépendra en partie de ce parents auront fait d’eux aujourd’hui. Or cet investissement n’est rien d’autre que l’éducation.

Ceci revient à dire que l’éducation de base acquise au niveau de la famille est un élément  catalyseur qui apporte des compétences spécifiques, ainsi que les qualités morales d’un ’individu.

Nous devons inviter les parents à être les acteurs dans la lutte contre ce phénomène. Ils doivent se sentir comme premiers responsable, de leurs enfants et se situent à l’avant-garde du combat à mener dans ce cadre une action d’ doit être menée auprès de parent pour une bonne éducation de base de leur enfants.

III.2.2. Eglise

 L’Eglise est une organisation qui regroupe en son sein des hommes et des femmes de tout âge et de toute race confondus, sans distinction. Depuis la nuit des temps, l’impact des actions de l’Eglise dans la société n’est plus à démonter. Elle place la foi en l’eternel au centre de son action et pour le besoin de la cause, elle est propagatrice des vertus et céleste sur les valeurs morales qui doivent caractériser la vie de fidele.

A ce sujet, ce qui retient notre attention dans le cadre de ce travail, c’est le fait que toutes les Eglises accèdent une attention particulière à la jeunesse. Qu’elles soient traditionnelles ou de réveil, on trouve dans chaque Eglise une structure d’encadrement des jeunes. A l’Eglise catholique Romanie de Kinshasa par exemples, nous trouvons les mouvements des jeunes comme «  KIZITO », « Anuarite », «  Armes des petits anges (APA) », « les petit missionnaires », etc.

En effet, ces mouvements sont des centres indéniables de transmission des valeurs humaines aux jeunes : respect, discipline, tolérance, patience, courage, travail, etc. Toutes ces valeurs humaines permettent aux jeunes de s’intégrer dans la société.

Le Quartier Kivu (Q5) de la commune de N’djili possède des paroisses qui peuvent savoir de centre de formation morale pour tous ses jeunes.

III.2.4. Ecole

Une école  est un  établissement où  l’on accueille des individus appelés « écoliers » on élève afin que des professeurs leur dispensent un enseignement de façon collective,  les écoles peuvent être obligatoire ou facultative,  selon les pays durant un temps plus ou moins long, dans presque tout les pays[17].

A ce propos il faut noter que «  l’éducation des enfants via le système scolaire ne fait que reproduire le système social grâce à une culture scolaire insuffisante et à une culture libre que les familles les plus aisées transmettent à leurs enfants pour qu’ils accèdent en haut  de l’échelle social ».[18]     

L’école  joue donc un rôle très important dans la vie des jeunes. Non seulement elle limite les nombres d’heures de vagabondage des jeunes, mais aussi et surtout elle contribue efficacement à la formation intellectuelle, morale et physique.

En République Démocratique du Congo aujourd’hui, la politique de la gratuite de l’enseignement prônée par le chef de l’Etat tombe bien à propos. Elle profite aux enfants et aux jeunes du Q5 Kivu de la commune 

III.3. Les activités culturelles

A ce sujet,  nous avons retenir quelque  activités culturelle à savoir : Conférence  débat, Musique, Théâtre et Vidéo-forum.

III.3.1. Conférence débat

Celle –ci  consiste à étudier de façon systémique  une situation réelle pour résoudre un  problème  plus abstrait, plus général. Le cas peut être tiré des membres du conférence  ou encore  d’un situation vécue  par l’ensemble de membres de conférence ou aussi, être proposé par l’animateur  un débat va nous permettre d’échanger avec tout  les participants conférence  et de  donner  les désavantages  du phénomène fashion face au jeunes.

III.3.2. Théâtre

C’est un art et aussi une profession, c’est l’art de représenter une histoire de conflit  humain par la parole et l’action d’une scène à un public mais dans ce travail il est question  d’organiser une pièce de théâtre  qui concerne les désavantages du phénomènes fashion et les innoverions du phénomènes fashion la pièce du théâtre va permettre aux  d’apprendre  comment s’habiller,   après les pièces, les jeunes vont commencer à bien porté de pantalon normale sans mettre du fashion.

III.3.3. Musique

La musique peut être définie de différentes manières. Mais retenons qu’elle  est l’art du son,  parce que le son  est l’élément fondamental, sans lequel la musique ne peut être produite.

Le sont est une sensation auditive engendrée par des vibrations propagées dans l’air. L’art, quant à lui, est une manière, une façon de faire, de produire quelque chose en accord avec certaines méthodes, avec certains modèles qui existent.

La musique à un tendances multiples  fortement, influencée par s’épanouissement de  nouvelles  technologies  de l’information et de la communication dans se cas on peut solliciter quelque musicien pour faire une  chansons, cette chansons à pour but de sensibiliser les jeunes de n’est plus porté  le fashion.

III.3.4. Vidéo-forum

Le vidéo-forum est une activité réalisé autour des supports numériques ou analogies. Il consiste à une projection d’un film ; court métrage, ou un film documentaire, au moyen d’un vidéoprojecteur, devant un public cible et d’en résulter les discussions sur ce film ayant trait au problème qu’a provoqué l’activité en question.

L’essentiel ici ce n’est pas de parler du film mais plutôt de relevées aspects qui conscien0tisent dans le film sur la question de l’heure à Iaq6elle le public cible est confronté. De ce fait, le rôle l’animateur est de s’assurer que le public a compris le message diffusé pas tellement projeté et d’assurer-aussi bien la police du débat devant les discussions.

III.2.5. Medias

Nous l’avons  noté que la télévision et la radio ont à traves leurs émissions et films, ont une influence sur les  jeunes inexpérimentés en leur apprenant des pratiques qui sont contraires aux mœurs de la société  congolaise.

Parlant de la télévision ou mieux de medias radio-visuels, GUY ROCHARD et ITENRY BOYER soutiennent que « La télévision est l’instrument par excellence de l’activité de planification par laquelle une structure organise des rencontres entre sa propre intention discussion et les attentes supposées de ses téléspectateur elle constitue une prévision plus au moins détaillé, pour chaque jour de la semaine et pour des différents moments de la journée, cependant au besoin de mise en rapport de deux disponibilités.

S’agissant de son impact, J.C BABOULIN  avance que «  la télévision est devenue aussi un objet en même temps elle fait une fonction donc très largement banalisée, mais en même temps elle fait une fonction sociale et culturelle de plus en plus importante. La massification de la télévision a crée une situation caractérisée à la fois par une certaine descendance du téléspectateur à son égard et par un sentiment de propriété personnel non seulement sur l’objet (télévision) mais aussi sur le service offert lui-même »[19] ?

Les medias jouent un grand rôle en tant que messager de la société moderne ils peuvent transmettre partant dans le monde des sens et des images grâce aux technique de communication électronique.

Les medias enrichissent la vie sociale d’un pays. Ils donnent une idée de l’évolution politique économique et religieuse. Ils font état, dans les journaux, à la Radio et à la T.V. des opérations de routine de la police, des réunions municipales, etc. la simple présentation de l’actualité à froid n’est pas un bon moyen d’informer le public correctement. Les medias se doivent d’analyser, d’interpréter et de comparer les faits pour leur donner un sens. Ils façonnent les esprits et orient la politique3. Ils sont devenus des forces socio-politiques et doivent en assurer la responsabilité.

Il faut cependant souligner que les medias ne sont pas là pour jouer les bons offices ni les directeurs de conscience, bien que certains de leur message soient délivrés dans ce but. Ils visent avant tout à  diffuser des informations st des divertissements.    

A JACQUE ALEGRE d’enchérir à ces termes « la télévision rend les enfants passifs, leur donne une image fausse du monde et le gout de la facilité, elle émousse leur sensibilité, les rends agressifs on les effraye en les confronte sans cesse avec la violence, elle les prive de sommeil, leur abime la vue. Elle leur donne des connaissances fragmentaire, un savoir en mettre leur fait confondre de réel et l’imaginaire et le rend trop précocement adulte »[20].

De tout ce qui précède la télévision et les media sont des outils à la fois destructif  et constructif. Elle est Destructive dans ce sens qu’à travers les programmes qu’elle diffue, la télévision influence parfois négativement le comportement des téléspectateurs qui généralement, ont   tendance à adopter sans discernement un certain  mode de vie, un  style vestimentaire des attitudes, négatives. Bref, ce que font les vedettes et les stars de télévision. Cependant elle est plus constructive par des  programmes de diffusion orientés vers un divertissement sain, d’éducation et d’informations.

D’où, la nécessité pour les organes de medias publics et à privés de veiller sur leurs programmes de sorte qu’ils répondent  la mission constructive reconnue à la télévision qui est celle d’informer, d’éduquer et de divertir mais de manière saine.

A ce sujet FREDERIC ANTOINE soutient que «  la recrute d’une grille de programme pour une télévision doit se faire verticalement et horizontalement. Dans sa dimension verticale, la grille doit découper les journées en tranche horaire suivant la disponibilité des téléspectateurs devant la télévision »[21].

En définitive, la télévision par ses programme de divertissement notamment la musique, des feuilletons, les sériés télévisées, etc. joue une grande influence auprès des téléspectateurs surtout des jeunes.

Cette influence, grande qu’elle soit, affecte directement ou indirectement le comportement de ses téléspectateurs. Où la nécessité d’aménager les grilles de programme de différent chaines de télévision en mettant un  particulier sur les programmes d’éducation d’information mais aussi de divertissement sain.

Les jeunes du Q5 Kivu de la commune de N’djili ne sont pas en dehors d’influences des émissions télévisées. IL peut les pousser à suivre les bonnes émissions pour éviter de sombrer dans la médiocrité.

III.4. Création d’une association  des  jeunes du  quartier  5 (Kivu)

C’est association peuvent amener les gens à comprendre quelque chose et toute la situation qui se passe aux  milieux des jeunes du quartier 5, c’est une bonne initiative parce que il y a d’autre jeunes qui vie dans l’ignorance.

Mais  le groupe va nous permettre  de transmettre la connaissance qu’ils ignorent.

Celle-ci consiste à étudier de façon systémique une situation réelle pour résoudre un problème plus abstrait, plus général. Le cas  peut être tiré des membres du groupe  ou encore d’une situation vécue par l’ensemble du groupe  ou aussi être proposé par l’animateur.

L’association des jeunes va nous donner les solutions à ces problèmes et les comportements pour finalement en exposer à l’ensemble du groupe cette activité permet  de développer chez  les participants du groupe, c’est-à-dire membres du groupe, leur sens critique face aux problèmes qui se posent quotidiennement dans leur milieu  de vie.

CONCLUSION

Nous voici au terme de notre travail de fin de cycle intitulé

«LE PHENOMENE FASHION FACE A L’EDUCATION DES JEUNES» cas des jeunes du quartier 5 Kivu dans la commune de N’djili.

Trois chapitres ont constitué l’essentiel de notre réflexion dont le premier, autres l’analyse des différents cadres conceptuelles du travail, telle qu’explorer dans son premier point. A abordé les généralités sur le phénomène sous examen dans le second point. Le deuxième chapitre quant à lui, se proposer l’Etat de lieux du phénomène Fashion aux Quartier 5 Kivu dans la commune de N’djili, cela au moyen d’une enquête initiée auprès de la dite population pour la question de la Cause.

Enfin le troisième chapitre propose quelque STRATEGI D’ANIMATION culturelle possible pouvant permettre à l’animateur culturel d’informer, d’aider et de conscientiser les jeunes face à de tendance déviationniste au phénomène Fashion.

Eu égard à la problématique, l’élaboration de ce travail a

exigé l’exploitation de la méthode ténfue, laquelle a été soutenu  /tr 4i- -_

par les differentes technique d analyse documentaire, d observation

directs, d’enquête par de questionnaire ainsi que d’interview. Gr&e à elle, notre hypothèse selon laquelle que nous affirmons que la mode est un produit culturel du fait qu’elle représente le système de valeurs d’un peuple a été confirmé.

Ainsi donc, loin d’être une source de dépravation des moeurs, le Fashion est avant tout un style vestimentaire qui reflète l’essence, la propriété ainsi que l’élégance très adopté par les jeunes ayant une préférence sur la musique, il se situe à nos jours comme un élément d’identité de la nouvelle génération ayant de pratique et de consommation culturelle propre en elle.

Cependant, dans son processus de magnification, le phénomène Fashion se taille un autre chemin plus vicieux, départ l’usage que l’on fait par une certaine catégorie des jeunes.

En effet, selon cette tendance, le Fashion se fait un type de mode de nature à blesser les ultras conservateurs et stylistiques en la matière.

C’est pourquoi, nous n’avons estimé que l’implication de l’animateur culturel d’un part et des structures formelles chargées de

l’éducation des jeunes (Famille, Ecole, , Eglise…) d’autres part

I.

s impose pour l’encadrement des jeunes du Quartier 5 Kivu dans la

commune de N’djili.

La stratégie d’animation, les dispositions légales (lois) et l’éducation de base au même niveau de famille sont de différents moyens pour indiquer ce phénomène.

Au demeurant, cette étude ouvre une piste que d’autres chercheurs pourraient exploiter, nous espéronsqu’une autre étude en approfondi à ce sujets ne féra qu’enrichir et compléter celle-ci.

BIBLIOGRAPHIE

TABLE DES MATIÈRES

0. INTRODUCTION.. 1

0.1. Problématique. 1

0.2. Hypothèse. 2

0.3. Choix et intérêt du sujet. 3

0.4. Méthode et techniques de recherche. 3

0.4.1. Méthode.. 3

0.4.2 Techniques. 4

0.5. Délimitation Spatiotemporelle du travail 4

0.6. Subdivision du travail 4

CHAPITRE I: CADRES CONCEPTUELLES. 5

I.1. L’Impact. 5

I.2. Phénomène. 6

I.4. Education. 7

II.1. Présentation de la Commune de N’djili 11

II.1.2. Aperçu historique.. 12

II.1.3. L’Organisation Administrative et fonctionnement. 13

II.1.5. Situation géographique.. 15

II.6. Situation démographique.. 15

Par rapport à son démographie, le quartier Kivu (Q.5) regorge une population estimée à 22.993 habitants. Ce quartier ne compte que 1.207 parcelles.. 15

II.1.7. Situation Scolaire.. 15

II.1.8.Autres aspects du Quartier Kivu (Q.5). 16

II.2. L’Etat de lieux du phénomène Fashion au quartier 5 Kivu de la. 17

Commune de N’djili 17

II.2. 1. Lieux d’exhibition du phénomène Fashion.. 17

II.2.2. Impact du phénomène Fashion sur l’éducation des jeunes de quartier 5 Kivu   18

Pour terminer cet impact, nous avons recouru à une enquête par questionnaire écrit.. 18

A.1. But de l’enquête.. 18

A.2. Détermination de l’échantillon.. 18

A.3. Composition de questionnaire de l’enquête.. 19

1.     L’identification des enquêtes. 19

A.4. Administration du Questionnaire.. 19

A.5. Dépouillement et Interprétation des Résultats. 20

CONCLUSION DE L’ENQUETE. 29

CHAPITRE III. STRATEGIE D’ANIMATION CULTURELLE POSSIBLE. 31

DE   LUTTE CONTRE DES ANTIVALEURS  DU.. 31

PHENOMENE FASHION.. 31

III.1. De l’animation culturelle. 31

III.1.1. Définition. 31

III.1.2. Animateur  culturel 32

III.2. Organisations sociales. 33

III.2.1.La Famille. 33

III.2.2. Eglise. 34

III.2.3. Medias. 38

III.2.4. Ecole. 35

III.3. Les activités culturelles. 36

III.3.1. Conférence débat. 36

III.3.2. Théâtre. 37

III.3.3. Musique. 37

III.3.4. Vidéo-forum… 38

III.4. Création d’une association  des  jeunes du  quartier  5 (Kivu). 41

CONCLUSION.. 43

BIBLIOGRAPHIE. 45


[1] www.wikipédia.fr  

[2] Iwww.wikipédia.fr  

[3] PINTO et GRAWITZ, méthode des sciences sociales Ed. DALLOZ, paris 1971 ; P312

[4] JW GOOD méthodologie en sciences sociales NEW YORK, GRANWHILLBOOK, 1985 P5

[5] www.wikipédia.com

[6] www.wikipédia.com

[7] E.KANT dans dictionnaire Encyclopédique, Quillet, édition  ouvert, paris TE. 1996, p.2011

[8] REZ GOHAZY cité DURKLEIN/ Emile in les  régles  de la méthode sociologiques Paris, PUF, 16ème édition. 1993, p.45

[9] Bonrdieu et passeron, éducation  spécialisée, éd. Saul, paris, 2004, p.63

[10] Galland. O, « une génération  sacrifice » in science humaine, hors serie n°26, septembre, 1999, p.21

[11] Bounrdieu. P., « La jeunesse n’est qu’un mot »in question de sociologues, éd. Minuit, 1990

[12] Rapport du Bureau du Quartier, exercice 2019-2020, p. 1-5,  inédit commune de N’djili

[13] Rapport du Bureau du Quartier, exercice 2011-2012, p. 1-5,  inédit commune de N’djili

[14] Rapport du Bureau du Quartier, exercice 2019-2020, p.1-5, inédit Commune de N’djili

[15] Rapport du Bureau du Quartier, exercice 2011-2012, p. 1-5,  inédit commune de N’djili

[16] Roland Mumbala, « Notes des cours des principes d’animation », G2 Ac, INA Kinshasa 2017-2018 inédit 

[17] www.wikipédia.fr

[18] Bourdier et passeron,  éducateurs spécialisés, édition ASH, Greg Ay degenaen, Paris 20, p27

[19] Baboulin, J, C.  cité  par Katomakwisako in note de cours de  technique de masse média, INA AC2

[20] Alegr. J, Expression française ; 20ème siècle, loisir et culture, éd. Nathan, Paris, 1978

[21] Frédéric. A,  la lecture d’une grille, Grillard, paris, 2008

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